Suivant son origine, la douleur ne sera pas traitée de la même manière. Ainsi, le praticien n’aura pas recours aux mêmes modalités de prise en charge de la douleur suivant qu’elle sera chronique, post-opératoire, liée aux soins, à une migraine… Chacun de ces cas fait l’objet de recommandations de bonnes pratiques.
Classiquement, on distingue plusieurs types de médicaments prescrits en fonction de l’intensité de la douleur :
- Palier 1 (faible intensité) : paracétamol et anti-inflammatoires.
- Palier 2 (intensité modérée) : opioïdes dits « faibles » (comme la codéine ou le tramadol).
- Palier 3 (forte intensité) : opioïdes (de type morphine).
Les médecins peuvent également avoir recours à d’autres molécules ayant un effet antalgique sans que cela soit leur première vocation. Par exemple, une prescription d’antidépresseurs ou d’antiépileptiques peut également être faite dans le cadre des douleurs neuropathiques (liées à une lésion du système nerveux). Des relaxants musculaires peuvent aussi être donnés en cas de douleurs lombaires.
Lorsqu’aucun traitement ne soulage le patient, les médecins peuvent dans certains cas avoir recours à la « stimulation médullaire ». Elle est souvent utilisée pour les douleurs lombaires (hernie discale par exemple). Il s’agit ici d’implanter des électrodes le long de la moelle épinière. Ces dernières envoient un courant de faible intensité afin de perturber le message de la douleur, et ainsi le bloquer. Ces mesures peuvent être mises en place au sein de structures spécialisées, les centres antidouleur.