Le défi, au quotidien, est de mobiliser les journalistes, pris dans l’accélération des flux d’informations. Il faut impérativement leur apporter une matière intéressante, structurée et fiable. Les communiqués de presse doivent donc être clairs et validés scientifiquement. La suite se joue sur les liens noués avec les médias, qui sont une des clés pour avoir un bon écho. Et à ce titre, représenter la FRM est un atout car les journalistes sont très à l’écoute, ils font confiance à notre institution, créée par des chercheurs et qui occupe une place unique dans son écosystème.
Ensuite, j’ai à cœur d’accompagner nos prises de parole : que ce soit un chercheur ou un représentant de la Fondation, il faut que cela se déroule sereinement, avec une restitution qui leur convienne. La préparation amont avec l’intervenant et avec le média permet de réunir les conditions pour que cette expression publique ait un véritable impact. J’incite toujours les chercheurs à raconter l’aventure humaine qu’ils vivent, en plus de leurs résultats scientifiques. Leur persévérance pour trouver des fonds, pour garder un étudiant, pour trouver une thérapie qui va soulager un patient, une nouvelle idée née au hasard d’une rencontre à l’hôpital ou dans un congrès … C’est aussi ce qui touche le public. Ce quotidien, fait de curiosité permanente, est fascinant et très inspirant ! Il mérite d’être mieux connu et fait partie de leur histoire.
Accompagner nos parrains et nos ambassadeurs
Un deuxième aspect de mon travail consiste à accompagner nos ambassadeurs, qui mettent leur notoriété, leur talent et leur temps au service de notre cause. Je m’attache à ce que chacune de leurs interventions se passe de la manière la plus fluide et confortable possible. Depuis 20 ans, par exemple, j’accompagne notre parrain Thierry Lhermitte dans les laboratoires. Il a à ce jour réalisé plus d’une centaine de visites de laboratoire et restitué en partie ses rencontres dans le Magazine de la santé sur France 5 ou sur France Inter plus récemment. De magnifiques discussions qu’il relate toujours avec passion, son soutien est extrêmement précieux !
De son côté, Nagui, notre parrain aussi, s’investit fidèlement en organisant des concerts Taratata incroyables, afin de soutenir la lutte contre le cancer. Et je n’oublie pas Marina Carrère d’Encausse et Marc Lévy, engagés depuis des années à nos côtés en tant que marraine et parrain, et également passionnés par la science.
Nos ambassadeurs, quant à eux, s’engagent régulièrement sur les thématiques de nos grandes campagnes. C’est le cas pour la campagne Alzheimer, menée depuis 2018 en partenariat avec les grands groupes de télévision TF1, France Télévisions, M6 et Canal+. Cette 8e édition a montré qu’elle était maintenant bien installée, avec une mobilisation de toutes les chaînes pour l’appel à dons et la diffusion de notre spot, pris en mains cette année par Tom Villa, avec la collaboration de Matt Pokora, Laury Thilleman, Elie Semoun et Thierry Lhermitte. Merci à eux !
Faire entendre la voix de la FRM
De manière plus récente, la Fondation a déployé quelques prises de parole institutionnelles pour renforcer la présence de notre institution dans son écosystème et valoriser son positionnement. Nous avons ainsi mené une campagne à l’occasion des 20 ans du label « équipes FRM » ou sur l’impact des polluants chimiques sur la santé. Cette dernière initiative, menée à l’été 2025, est représentative de ce que nous souhaitons développer à l’avenir. Une tribune proposant des mesures concrètes pour prendre en compte les données scientifiques sur le lien entre produits chimiques et dangers pour la santé a été publiée en intégralité sur le site web de l'Express le 5 juin, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’environnement, puis la semaine suivante dans le magazine papier. Nous nous sommes aussi associés avec d’autres acteurs dans la mobilisation contre la loi Duplomb. Cette démarche, inédite pour la Fondation, a suscité de nombreuses interviews de nos dirigeants, de chercheurs, avec à la clé quelque 160 retombées presse. Cela a montré à la fois que la FRM était en phase avec les préoccupations de nombreux Français et qu’elle était perçue comme un acteur scientifique de référence légitime dans le débat.
Notre objectif de mobilisation se poursuit du côté d’une autre priorité, celle de la santé mentale. Nous organisons depuis 2021 une semaine de la recherche en santé mentale au mois de mars. Là aussi il s’agit d’un enjeu important de santé publique et qui souffre d’un manque de financement ! Nous serons au rendez-vous en 2026, avec plus que jamais la volonté d’être au cœur des attentes de la société en matière de santé et participer au débat public. »
