Endocrinologie : agir contre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
13 octobre 2025
Après une première vaccination, des rappels avec de nouvelles formules vaccinales sont parfois nécessaires pour une protection immunitaire optimale. C’est le cas notamment contre le virus de la Covid-19 qui évolue rapidement. Néanmoins, il est difficile de prévoir l’efficacité de ces rappels dans une population donnée, car tous les organismes ne réagissent pas de la même façon.
Pour résoudre cette difficulté, Lisa Chakrabarti et ses collègues de l’unité « Virus et Immunité » de l’Institut Pasteur ont développé des organes lymphoïdes artificiels, reproduisant fidèlement la réaction des cellules immunitaires lorsqu’elles sont exposées à un vaccin (nouveau vaccin ou rappel vaccinal).
Comme ces minuscules organes artificiels ont été développés sur un support de puce microfluidique, il est possible de les perfuser en continu avec des nutriments et le vaccin pour stimuler les cellules du système immunitaire. Autre avantage : ils ont été créés à partir d’échantillons sanguins de différents donneurs et permettent donc d’observer la variabilité typique des réponses immunitaires.
« Les organes lymphoïdes sur puce pourraient offrir un système préclinique permettant d’évaluer l’intérêt des candidats vaccins dans différentes populations humaines. Ce modèle pourrait constituer un atout en cas de pandémie de SARS-CoV-2 à évolution rapide », estime Lisa Chakrabarti.
Source : Journal of Experimental Medicine, 7 octobre 2024
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