L’épilepsie est la 3e maladie neurologique la plus fréquente après les migraines et les démences. Elle toucherait environ 1 % de la population. Il s’agit d’une pathologie dont l’origine se situe dans le cerveau : elle débute par une excitation synchronisée et anormale d’un groupe de neurones situé dans le cortex cérébral (la couche externe du cerveau), et que l’on appelle le foyer épileptique. Cette activité anormale se propage ensuite à d’autres zones du cerveau, entraînant leur dysfonctionnement.
De fait, ce phénomène englobe une grande diversité de symptômes, dont les crises épileptiques ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Selon les malades, ces crises peuvent d’ailleurs se manifester par des pertes de connaissances, des convulsions, une rigidité musculaire et s’accompagner ou non d’une grande fatigue, de troubles de l’humeur, du sommeil, de la cognition… On dénombre ainsi plus d’une cinquantaine de syndromes épileptiques différents. Quant à l’évolution de la maladie au cours du temps, elle est aussi très variable d’un patient à l’autre.