Obstiné.e.s à nous soutenir

02 décembre 2019

Depuis de nombreuses années, la marraine et les trois parrains de la FRM, Marina Carrère d'Encausse, Thierry Lhermitte, Nagui et Marc Levy, font aussi preuve d'une belle obstination. Ils utilisent sans relâche leur notoriété pour relayer son action dans les médias. Leur aide est précieuse pour mobiliser le grand public sur l'importance du soutien privé à la recherche biomédicale française. À l'occasion de notre nouvelle campagne « obstiné.e.s ! », ils nous livrent leur vision du sujet.

« J'admire profondément le travail des chercheurs »

« Cela fait 15 ans que je suis parrain de la FRM qui finance des projets innovants et apporte une aide considérable aux chercheurs. Passionné de science, je visite une dizaine de laboratoires par an et j'ai la chance d'échanger régulièrement avec les chercheurs.

Ce qu'ils font pour la recherche médicale, et donc pour notre santé à tous, est admirable ; de connaissances, d'abnégation et de persévérance. Je voudrais saluer la passion humaniste et la détermination sans faille qui animent ces femmes et ces hommes d'exception.

Ils méritent vraiment d'être soutenus pour leur immense combat au service du bien commun. Leur force est d'ailleurs communicative : je me sens moi aussi animé d'une mission que je remplirai coûte que coûte, celle de leur apporter un soutien de chaque instant et mettre ma notoriété au service de la leur. »

Thierry Lhermitte - Acteur

« Écrire : ma passion cachée pendant 30 ans »

« J'ai toujours voué une immense admiration aux chercheurs, des scientifiques de haut vol doublés de grands humanistes. Quand j'étais petite, je rêvais de découvrir le vaccin contre le cancer. Je suis devenue médecin puis journaliste médical.

Mais derrière cette carrière au service des médecins et de leurs patients s'est toujours cachée une passion enfouie, l'écriture. Dès 20 ans j'ai commencé des romans. Ils ne dépassaient jamais un chapitre tant j'étais sûre de n'avoir aucun talent.

Pendant 30 ans, j'ai douté. De ma légitimité, de ma capacité à créer. J'ai eu peur, du jugement des lecteurs. C'est à 50 ans que j'ai osé. Aujourd'hui, j'en suis à mon troisième roman et je suis fière. D'y être parvenue. Il faut dépasser ses doutes et ses peurs. »

Marina Carrère d'Encausse - Médecin, journaliste et romancière

« S'obstiner à être un relai et passer des messages »

« Je suis vraiment admiratif des personnalités exceptionnelles que j'ai eu l'occasion de rencontrer à la FRM comme sur les plateaux de télévision. Ce que je remarque c'est qu'au-delà de la passion et de la persévérance qui les animent, ce sont des personnes qui sont toujours dans le partage, la générosité à l'état pur. Il n'y a pas de calcul : ils donnent pour donner.

En tant que parrain de la FRM, je m'efforce simplement de faire ce que je sais le mieux faire : être un trait d'union, un relai entre le monde de la recherche et le grand public. Je m'obstine, oui on peut le dire comme cela, à faire passer deux messages essentiels aux donateurs. Le premier est que sans eux, beaucoup de projets de recherche seraient tout simplement abandonnés. Et que leur participation est vitale pour la santé de demain. Le deuxième, c'est que l'on peut tous donner un peu de son temps, de son argent ; et qu'en donnant, on se sent extrêmement mieux. »

Nagui - Animateur et producteur de radio et de télévision

« Un travail solitaire, rempli de doutes et qui demande une certaine opiniâtreté »

« Je voue depuis toujours une admiration sans bornes aux chercheurs qui consacrent leur vie à sauver les nôtres et jamais je n'oserai comparer nos métiers, le leur est bien plus important que le mien. Leur dévouement sans faille pour le bien commun est une source d'inspiration permanente. Puisque vous me demandez de vous parler de mon travail, disons que ces valeurs d'opiniâtreté et de persévérance dont font preuve sans cesse les chercheurs, je les pratique à mon « modeste » niveau d'écrivain. L'écriture est un travail qui vous oblige à vivre dans une certaine solitude, souvent coupé du monde et de la vie.

En périodes d'écriture, je suis penché sur ma table de travail sept jours sur sept, au rythme de quinze heures par jour, quatre à cinq mois durant. Je ne remonte à la surface qu'après avoir rendu mon manuscrit à mon éditeur. Terminer un roman demande de la persévérance, d'autant plus que votre quotidien est nourri de doutes.

La passion, l'abnégation, la dévotion, dont font preuve les chercheurs qui, eux, passent toute leur vie dans des laboratoires pour faire progresser la Science, mettre au point les thérapies de demain qui sauveront des vies, me rappellent à quel point il est important de rester humble et de leur apporter tout le soutien possible. »

Marc Levy - Ecrivain