Une quinzaine de pesticides liés à la maladie de Parkinson


04 mars 2022
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Ce projet est porté par Frédéric Michon, qui dirige l'équipe « Œil » à l'Institut des Neurosciences de Montpellier.
Financement accordé en 2021 au projet porté par Frédéric Michon, dans le cadre de l'appel à projets « Réparer le corps humain » rattaché à l'axe prioritaire du même nom de la FRM.
La transparence de la cornée la lentille qui recouvre l'iris à l'avant de l'œil est primordiale pour la clarté de la vue.
Les éléments nécessaires à son bon fonctionnement proviennent du film lacrymal, qui la recouvre et assure ainsi l'humidité et le confort des yeux.
Les chercheurs souhaitent comprendre les mécanismes moléculaires à l'œuvre dans les maladies de la cornée et d'identifier des cibles pour mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques dans ces maladies graves, qui peuvent conduire à la cécité.
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Les maladies ou les lésions de la cornée peuvent conduire à une perte de sa transparence menant à une cécité. Par ailleurs, la sécheresse oculaire constitue la cause principale d'opacification de la cornée, qui touche un tiers des seniors. Au total, ce sont 28 millions de personnes dans le monde qui souffrent de cécité cornéenne uni- ou bilatérale. La seule option thérapeutique à ce jour est la greffe de cornée, mais les donneurs font défaut. Aussi, la découverte de nouvelles pistes thérapeutiques constitue un enjeu majeur.
Pour parvenir à ce but, l'équipe coordonnée par Frédéric Michon va d'abord étudier les mécanismes en jeu dans des modèles de souris mimant différentes atteintes de la cornée : cela permettra d'identifier dans leurs larmes des biomarqueurs prédictifs de maladies spécifiques. Leur validité sera confirmée par l'analyse d'échantillons de larmes de patients atteints des mêmes pathologies ou lésions.
Ces biomarqueurs constituent autant de cibles thérapeutiques potentielles. Les chercheurs expérimenteront ensuite de moduler leur action dans les larmes des souris modèles pour tenter de restaurer une cornée saine. Enfin, ils testeront l'effet thérapeutique potentiel de ces stratégies sur des cornées humaines en culture obtenues par bio-ingénierie. Cette dernière étape est le préalable à de futurs essais cliniques.
Frédéric Michon, après une expérience à l'Université d'Helsinki, intègre l'Inserm en 2018 puis monte son équipe de recherche. Auteur de nombreux articles dans des journaux scientifiques spécialisés, le chercheur est également à l'origine d'un brevet dans le domaine de l'ophtalmologie.
Frédéric Michon est aussi membre de plusieurs sociétés savantes comme la Société Française d'Ophtalmologie ou de la Société Internationale de recherche sur les cellules souches.
Son équipe s'intéresse à de nombreux aspects des pathologies ophtalmiques. Ses recherches ont pour objectif de mettre au point des stratégies thérapeutiques innovantes.
La médecine réparatrice vise à réparer ou régénérer les tissus ou les organes ayant subi des lésions d'origine pathologique ou traumatique.
Domaines couverts par cet axe : Réparer le cœur après un infarctus - Restaurer la vision - Régénérer les disques intervertébraux vieillissants - Réparer le cerveau lésé par un traumatisme crânien
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