Métabolisme : un nouvel outil de dépistage du risque cardiovasculaire
02 décembre 2024
Il y a dix ans, une étude sur des personnes vivant avec le VIH et traitées avec des antirétroviraux avait montré que certains sujets dits « contrôleurs post-traitements » continuent de contrôler la propagation du virus dans leur corps, et ce malgré l’arrêt des médicaments.
De récents travaux dirigés par Asier Sáez- Cirión à l’Institut Pasteur démontrent que ce contrôle est favorisé par l’administration très précoce du traitement, dans les quatre semaines suivant l’infection : cela permettrait, en effet, la mise en place d’une réponse immunitaire efficace et surtout durable contre le virus.
« On constate que le traitement précoce maintenu pendant deux ans optimise le développement des cellules immunitaires. Elles acquièrent une mémoire efficace contre le virus, pour l’éliminer naturellement lors du rebond viral après arrêt du traitement », explique Asier Sáez-Cirión.
Cet effet protecteur disparaît si le traitement est lancé seulement six mois après l’infection… Une découverte qui plaide en faveur du dépistage précoce du VIH et de sa prise en charge le plus tôt possible.
Source : Nature communications, 11 janvier 2024
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