Polluants éternels (PFAS) : quels risques pour la santé ?
03 décembre 2024
Marina Carrère d'Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
À ce jour, l’écoanxiété ne figure pas dans la liste du DSM-5, l’outil international de classification des troubles et maladies mentales, et il n’existe pas de définition d’ordre médical qui fasse consensus.
L’association américaine des psychiatres la définit cependant comme « une peur chronique des catastrophes environnementales ». Mais de nombreux experts insistent aussi sur le fait qu’il s’agit « d’une réponse rationnelle et saine face à la gravité des problématiques environnementales. Il conviendrait donc de ne pas pathologiser l’écoanxiété », souligne l’Inserm en 2022, sur son site Canal détox, dédié à la lutte contre les fausses informations.
D’ailleurs, plusieurs études scientifiques, conduites notamment en Australie et en France, ont montré que les personnes les plus susceptibles de se déclarer écoanxieuses sont des femmes âgées de 16 à 25 ans ayant suivi des études, et qui ne présentent par ailleurs aucun trouble d’anxiété particulier. Enfin, une étude parue en 2022 dans Current Psychology révélait que le meilleur moyen de réduire cette écoanxiété était de participer à des actions collectives de lutte contre le bouleversement climatique. Autrement dit, la réponse à l’écoanxiété se trouve plutôt du côté de la société civile que des médecins.
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