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Bilan 2018, des pistes originales pour les traitements du futur

21 janvier 2019

Financements FRM 2018

  • 7,2M€

    Montant attribué pour 80 recherches sur les maladies neurologiques

  • 10M€

    Montant attribué pour 93 recherches en cancérologie

  • 2,8M€

    Montant attribué pour 32 recherches sur les maladies cardiovasculaires

  • 6,2M€

    Montant attribué pour 50 recherches sur les maladies infectieuses

  • 7,8M€

    Montant attribué pour 90 recherches sur les maladies rares ou génétiques

Maladies neurologiques

Zoom sur le projet de Rachel Auzély-Velty

Rachel Auzély-Velty est responsable de l'équipe « Structure et modifications des polysaccharides » au Centre de recherche. Avec son équipe, Rachel Auzély-Velty se propose d'utiliser la thérapie cellulaire pour réparer les lésions du cerveau provoquées par un accident vasculaire cérébral (AVC). L'objectif est d'implanter des cellules souches au coeur de la lésion pour réparer le tissu.

En 2018, Rachel Auzély-Velty a bénéficié d'une aide de  289 054 € .

Ses travaux reposent sur le développement d'un gel innovant biocompatible à base d'acide hyaluronique susceptible d'accueillir ces cellules et de mimer leur environnement naturel dans le cerveau.

« Les cellules souches ont besoin d'une matrice pour survivre, se multiplier et interagir avec leurs voisines, explique la chercheuse. De plus, l'acide hyaluronique est un polymère biologique au rôle central dans l'organisation du tissu cérébral. Nous avons modifié chimiquement le gel de sorte qu'il s'organise en 3D pour retenir les cellules souches. »

Le défi consistait à le rendre injectable pour amener les cellules au cœur de la lésion. Or, le passage dans une aiguille très fine le casse. « Nous avons donc joué sur ses propriétés chimiques de manière à ce qu'il puisse s'autoréparer lorsqu'il est endommagé. »

Les chercheurs tentent aussi de greffer sur le gel un agent de contraste afin de pouvoir suivre son devenir de manière non invasive par IRM et évaluer son potentiel en utilisation clinique.

« Nous pensons prochainement procéder à un essai préclinique en partenariat avec le Grenoble Institut des neurosciences », conclut la chercheuse.

Cancers

Zoom sur le projet de Lucas Blanchard

Lucas Blanchard, doctorant dans l'équipe de Jean-Philippe Girard à l'Institut de pharmacologie et de biologie structurale, à Toulouse.

En 2018, Lucas Blanchard a bénéficié d'une aide de  102 024 € .

Les travaux de thèse de Lucas Blanchard visent à transformer les vaisseaux sanguins tumoraux en vaisseaux capables d'amener les cellules immunitaires au cœur de la masse tumorale pour la combattre.

Le jeune chercheur précise : « Notre objectif final est de favoriser l'élimination des cellules cancéreuses par le système immunitaire. » Habituellement, les vaisseaux sanguins qui irriguent une tumeur favorisent sa croissance et sa dissémination. Le projet repose sur une découverte du laboratoire : tous les vaisseaux sanguins ne sont pas identiques et certains d'entre eux, appelés HEV, peuvent se développer dans les tumeurs et avoir un rôle bénéfique contre le cancer.

Ces HEV ne sont normalement présents que dans les ganglions lymphatiques. Leur fonction est d'y attirer les jeunes lymphocytes produits dans la moelle osseuse et le thymus pour démarrer la réponse immunitaire. L'équipe a montré que lorsque les HEV apparaissent dans une tumeur, celle-ci est infiltrée par un plus grand nombre de lymphocytes tueurs de cellules tumorales, ce qui est associé à un meilleur pronostic.

« C'est ce que nous voulons reproduire, poursuit le chercheur. Je travaille donc à mettre au point une molécule susceptible d'induire la transformation des vaisseaux tumoraux existants en HEV. Elle est de plus conçue pour cibler spécifiquement les vaisseaux tumoraux ».

Maladies cardiovasculaires

Zoom sur le projet de Frédéric Chaubet

Frédéric Chaubet, enseignant et chercheur à l'Université Paris 13 dans l'équipe de bio-ingénierie cardiovasculaire du Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle (LVTS, Unité Inserm à l'hôpital Bichat), à Paris.

En 2018, Frédéric Chaubet a bénéficié d'une aide de  280 625 € .

Le professeur Frédéric Chaubet tente d'améliorer le traitement de certains anévrismes cérébraux. Avec son équipe, il développe un biomatériau qui favorise la cicatrisation de l'artère après intervention.

Environ 5 % de la population présente un anévrisme situé en surface du cerveau : sous l'augmentation de la pression sanguine, la paroi de l'artère dilatée risque de se rompre et d'entraîner une hémorragie.

L'une des interventions préventives consiste à guider un fil métallique jusqu'à la dilatation et à la combler entièrement en réalisant une pelote. Le caillot qui se forme en réaction permet ainsi d'obstruer l'anévrisme. Mais souvent, la cicatrisation de la paroi artérielle est incomplète et une nouvelle rupture peut survenir.

« L'objectif de notre projet, explique Frédéric Chaubet, est de recouvrir la surface du fil métallique avec un polymère innovant : une molécule neutre sur laquelle est greffé un composé aux propriétés très intéressantes et sans effet adverse connu, le fucoïdane. Extrait et purifié à partir d'une algue brune, celui-ci a la propriété d'attirer des cellules souches et des facteurs de croissance. De quoi mieux cicatriser la paroi artérielle. »

Élaboré grâce à une chimie simple, le biomatériau conçu est prometteur.

Maladies infectieuses

Zoom sur le projet de Lluis Quintana-Murci

Lluis Quintana-Murci estdirecteur de l'unité de Génétique évolutive humaine à l'Institut Pasteur, à Paris.

En 2018, Lluis Quintana-Murci a bénéficié d'une aide de  388 800 € .

Pourquoi sommes-nous inégaux face à l'infection grippale ?

Avec son équipe, le Professeur Lluis Quintana-Murci recherche dans notre patrimoine génétique pourquoi la résistance au virus varie d'un individu à l'autre. « Au départ, nous avions observé que la multiplication du virus de la grippe était plus importante dans des globules blancs d'individus d'origine européenne que dans ceux d'individus d'origine africaine, retrace le chercheur. C'est ainsi que nous avons découvert l'existence de différences au sein des gènes de l'immunité entre ces populations. »

L'équipe travaille actuellement sur une collection de prélèvements sanguins de 100 individus d'origine africaine et de 100 individus d'origine européenne. Pour chaque échantillon, les globules blancs ont été extraits, mis en culture, puis infectés ou non avec le virus de la grippe. « Nous mesurons alors leur réponse à l'infection virale par une technique de pointe : le séquençage sur cellule unique. Nous répertorions ainsi, cellule par cellule, tous les gènes exprimés, avec et sans infection virale ». Cette technique très sensible devrait permettre d'identifier les gènes qui interviennent dans la prolifération du virus et qui sont activés différemment selon l'origine.

Comprendre les voies biologiques associées à la résistance à l'infection pourrait mener vers de nouvelles stratégies antivirales.

Maladies rares

Zoom sur le projet de Jennifer Bordenave

Jennifer Bordenave, doctorante dans l'équipe de Christophe Guignabert dans l'unité « HTAP : physiopathologie et innovation thérapeutique » de l'Inserm/Université Paris-Sud/Université Paris-Saclay, au Plessis-Robinson.

En 2018, Jennifer Bordenave a bénéficié d'une aide de  34 008 € .

Au cours de ses travaux de doctorat, Jennifer Bordenave s'est penchée sur les mécanismes cellulaires et moléculaires à l'origine de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP).

Cette maladie rare et sévère se caractérise par une accumulation excessive des cellules de la paroi des vaisseaux pulmonaires. Le rétrécissement des petites artères pulmonaires qui s'ensuit entraîne une augmentation de la pression artérielle dans les poumons. Sans traitement à ce jour, elle peut conduire à une insuffisance cardiaque et au décès du patient.

La doctorante a étudié les péricytes, des cellules immatures qui bordent les vaisseaux. Leur rôle, en se différenciant en différents types cellulaires contractiles, est de réparer et maintenir l'intégrité des vaisseaux. « J'ai d'abord montré que les péricytes de patients migrent, prolifèrent et se différencient davantage que les péricytes normaux, résume Jennifer Bordenave. Des observations chez des souris modèles mimant la maladie ont confirmé leur rôle dans l'obstruction des vaisseaux. J'ai ensuite identifié les voies moléculaires impliquées, qui constituent des cibles thérapeutiques potentielles. »

Des recherches prometteuses : une molécule testée chez l'animal pour bloquer l'une de ces voies s'est révélée efficace pour atténuer la maladie. Elle fait aujourd'hui l'objet d'un dépôt de brevet.

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