L’hepcidine, nouvelle cible potentielle dans le psoriasis
07 octobre 2024
Les médecins ont longtemps considéré que l'expression populaire «attraper froid » n'avait aucun fondement scientifique.
Deux phénomènes prévalaient pour expliquer que nous sommes plus souvent sujets aux infections respiratoires l'hiver : d'une part, durant cette saison, nous vivons davantage dans des espaces fermés où l'air n'est que très peu renouvelé ; et d'autre part, certains virus, comme la grippe, résistent mieux à basse température.
Marina Carrère d'Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
Mais une troisième explication pourrait bien donner raison au bon sens populaire ! Une étude américaine a en effet révélé que lorsque nous inhalons de l’air froid, notre muqueuse nasale a tendance à produire moins de défenses immunitaires face à une attaque virale. Et plus précisément, des petites vésicules contenant diverses protéines et des ARNm qui ont une action antimicrobienne.
Ainsi, chez des volontaires en bonne santé exposés à l’air ambiant, puis à seulement 4,4 °C pendant 15 minutes, les chercheurs ont observé une diminution de près de 42 % de la sécrétion de ces vésicules qui constituent une première ligne de défense contre les bactéries et les virus.
Alors cet hiver, plus d’excuse pour ne pas porter écharpes et cache-nez !
Source : The Journal of Allergy and Clinical Immunology, 6 décembre 2022
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