Ce texte déclare que « tout médecin formé au diagnostic et au traitement du TDAH peut poser le diagnostic ». En d’autres mots, le diagnostic ne repose plus exclusivement sur les psychiatres ou les neurologues, ou des structures spécialisées en troubles du neurodéveloppement. Il propose une grille d’examen type, répertoriant différents questionnaires diagnostiques de référence.

Par ailleurs, concernant la prise en charge du TDAH, la HAS affirme la nécessité de la psychoéducation en première intention. Il s’agit d’interventions didactiques visant à informer les parents et leur enfant sur le TDAH, à déconstruire les idées reçues et à promouvoir les capacités pour y faire face. La HAS rappelle aussi l’importance de la formation des parents à des méthodes d’apprentissage adaptées, ainsi que la place des thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles.

Si les mesures non médicamenteuses seules se révèlent insuffisantes, la HAS rappelle enfin que les médecins peuvent y ajouter une prescription de méthylphénidate ou d’atomoxétine, qui agissent sur la concentration, la vigilance et la motivation.

Source : HAS, Recommandations de bonnes pratiques, septembre 2024