L’hepcidine, nouvelle cible potentielle dans le psoriasis
07 octobre 2024
L'immunothérapie a permis une véritable révolution dans la prise en charge des cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC), première cause de décès par cancer chez l'homme en France.
Cette approche thérapeutique vise à lever les blocages qui empêchent le système immunitaire de détruire les cellules cancéreuses. Elle permet d'augmenter significativement la survie des malades. Mais elle n'est pas efficace chez tous les patients : seulement une moitié d'entre eux y répondent et pendant une durée variable.
L'équipe des Pr Rochigneux et Olive du Centre de recherche en cancérologie de Marseille vient de montrer qu'il est possible de prédire chez quels patients une immunothérapie sera la plus efficace grâce à une simple prise de sang. D'après leurs travaux, le score basé sur la fréquence des trois populations de cellules immunitaires dans le sang les monocytes, les cellules NK et les lymphocytes T CD4+ ICOS+ est associé au taux de réponse à l'immunothérapie, à la survie sans progression du cancer ainsi qu'à la survie globale des patients.
Cette mesure, si elle est confirmée sur l'étude en cours à Marseille, pourrait être facilement mise en œuvre dans le suivi thérapeutique des malades.
Source : Clinical Cancer Research, 1er décembre 2022
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