POUR COMPRENDRE LES VIRUS QUI NOUS MENACENT, ET FREINER LEUR PROGRESSION
les chercheurs ont besoin de vous
80 000 personnes touchées par le virus Zika aux Antilles et en Guyane en 2016
11 300 personnes1 tuées par le virus Ebola entre 2013 et 2016
25 000 personnes tuées par la dengue chaque année
Plus de 5 millions de morts de la Covid-19 dans le monde depuis le début de la pandémie2
Plusieurs cas de variole du singe ont été récemment signalés aux Etats-Unis, mais également en Europe (Royaume-Uni, Espagne, Portugal, Suède, France).
La variole du singe est une zoonose, une maladie infectieuse ayant une origine animale. Elle est causée par le « virus de la variole du singe », appartenant aux orthopoxvirus. On en connait deux clades (groupes descendant d’ancêtres communs) : l’un dit « de l’Afrique de l’Ouest » et l’autre de « l’Afrique centrale ». Sa transmission de l’animal vers l’humain se fait par contact direct avec des fluides biologiques provenant d’animaux morts ou vivants, porteurs de la pathologie. Le taux de mortalité de la maladie varie selon le groupe viral, de 1 % pour le groupe de « l’Afrique de l’Ouest » à 10 % pour celui de « l’Afrique centrale ». Les enfants seraient plus à risque.
Un vaccin préventif existe pour la variole de singe, et le vaccin contre la forme « traditionnelle » de la variole donne également une protection contre l’infection, de l’ordre de 85 % selon l’OMS.
Sources : DGS Urgent du 19/05/2022 – Ministère des Solidarités et de la Santé ; OMS - Monkeypox - United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland ; OMS - Monkeypox
On qualifie d’« émergent » un virus qui apparaît nouvellement au sein d’un hôte, c’est-à-dire qu’il était jusqu’à présent inconnu à l’intérieur de l’organisme qu’il infecte. Ces virus sont particulièrement suivis par la communauté médicale car ils peuvent être à l’origine de maladies encore inconnues, donc parfois difficiles à enrayer.
Plusieurs facteurs inhérents aux modes de vie modernes, à l’instar des modifications de l’environnement, de la hausse de densité de population ou encore de la hausse des flux de personnes autour du globe, favorisent l’émergence de nouveaux virus et la propagation de virus existants.
La recherche médicale, via la vaccination et l’élaboration de nouvelles thérapies, est parvenue à obtenir de grandes avancées qui ont fait reculer plusieurs épidémies de grande ampleur comme la variole ou la poliomyélite .
Elle a aussi permis de grandes avancées dans les thérapies et la prise en charge de certains virus récemment apparus. Le meilleur exemple est l’avènement des trithérapies utilisées dans la prise en charge du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) , pathogène à l’origine du sida, qui a émergé au début des années 80. Ces traitements, pris à vie, font diminuer la quantité de virus dans l’organisme des patients, ce qui permet de garder « sous contrôle » l’infection et de prévenir sa transmission. Cependant, l’épidémie continue : d’après l’OMS, 38 millions de personnes vivaient avec le sida en 2019.
Dans le cadre de la Covid-19 , l’apparition de vaccins innovants a permis de réduire le nombre de cas graves et de contenir l’épidémie. Néanmoins, la mise au point de traitements et la prise en charge des patients atteints de Covid « longs » restent un défi pour l’avenir.
Il nous raconte en quoi les avancées de la recherche médicale lui permettent de vivre plutôt normalement aujourd’hui.
Grand sportif, ancien militaire, sa vie a basculé à 43 ans. Il raconte comment il vit au quotidien avec des symptômes handicapants.
Malgré ces avancées marquantes et les réussites indéniables de la recherche, il reste du chemin à parcourir. Voici les défis à relever par les chercheurs :
Nous comptons sur votre mobilisation aux côtés
des chercheurs engagés pour améliorer la compréhension
et prise en charge des maladies infectieuses émergentes.
Une collaboration internationale mise en place par Jean-Laurent Casanova et Laurent Abel est parvenue, notamment avec le soutien de la Fondation pour la Recherche Médicale, à montrer que 20 à 25 % des formes sévères de la Covid-19 peuvent s’expliquer par des causes génétiques et immunologiques.
Pour le moment, il n’existe pas de traitement contre le virus chikungunya, un virus émergent à l’origine de plusieurs épidémies ces dernières années.
Les chercheurs se sont intéressés à une voie thérapeutique innovante, l’utilisation de « génomes viraux défectueux », pour lutter contre l’infection. Ils ont montré la pertinence de cette approche dans le blocage de la multiplication virale et de sa dissémination.
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie virale classée parmi les plus menaçantes par l’Organisation mondiale de la Santé : elle est létale dans 30 % des cas, et se répand actuellement autour du globe.
Les chercheurs s’intéressent aux mécanismes moléculaires impliqués dans ces hémorragies, en vue d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.
« J’admire profondément les chercheurs. Cela fait 15 ans que je suis parrain de la FRM qui finance des projets innovants et apporte une aide considérable aux chercheurs. Passionné de science, je visite une dizaine de laboratoires par an et j’ai la chance d’échanger régulièrement avec les chercheurs. »
« J’ai toujours voué une immense admiration aux chercheurs, des scientifiques de haut vol doublés de grands humanistes. Quand j’étais petite, je rêvais de découvrir le vaccin contre le cancer. Je suis devenue médecin puis journaliste médical. »
« Je suis vraiment admiratif des personnalités exceptionnelles que j’ai eu l’occasion de rencontrer à la FRM comme sur les plateaux de télévision. »
« Je voue depuis toujours une admiration sans bornes aux chercheurs qui consacrent leur vie à sauver les nôtres et jamais je n’oserai comparer nos métiers, le leur est bien plus important que le mien. »
Depuis 75 ans, la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) se bat pour la vie, en stimulant et en soutenant le progrès qui a le potentiel demain d’améliorer et de sauver des vies.
En adoptant une démarche pluridisciplinaire, la FRM encourage, sélectionne et finance des projets de recherche prometteurs sur toutes les maladies : cancers, maladies cardiovasculaires, maladies neurologiques et psychiatriques, maladies infectieuses, etc.
La FRM soutient chaque année plus de 400 nouvelles recherches menées dans les laboratoires des organismes publics de recherche et d’enseignement supérieur (INSERM, CNRS, INRA, CEA, Universités, grandes écoles, établissements de santé…).
Indépendante, la FRM agit grâce à la générosité de ses donateurs, testateurs et partenaires.