Les chercheurs confirmeront ensuite ces résultats chez des souris mâles adultes (car plus sujettes à l’obésité et aux maladies métaboliques) exposées de manière chronique soit aux cocktails nocifs ainsi établis, soit aux contaminants alimentaires individuels.
Pour comprendre la différence des effets de l’exposition entre mâles et femelles, ils étudieront ensuite le rôle du récepteur aux estrogènes, identifié comme protecteur contre les maladies métaboliques chez les femelles. À cette fin, ils compareront les cascades moléculaires impliquées dans la différence de réponse aux pesticides chez des souris obèses des deux sexes.
Enfin, des études prospectives d’associations entre l’exposition aux pesticides par l’alimentation et l’évolution de marqueurs métaboliques seront menées sur une cohorte de plus de 8 000 personnes suivies sur la base de leur régime alimentaire. Les chercheurs espèrent ainsi valider la pertinence de leurs observations chez l’humain et comprendre le mode d’action des pesticides (individuels et en cocktail) lors du développement des maladies métaboliques en fonction du sexe.