Durant cette étude, la chercheuse souhaite caractériser
les propriétés des tissus graisseux mammaires en comparant des femmes de
poids normal et obèses. Ses travaux seront effectués à partir de
prélèvements réalisés chez 20 patientes de chaque groupe, opérées pour
un cancer du sein à l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse. Il
s’agira d’identifier les types de cellules (cellules graisseuses
elles-mêmes, autres cellules…) touchés par un processus de sénescence au
sein des tissus graisseux mammaires, mais également de découvrir
quelles sont les molécules qu’elles sécrètent dans leur environnement
proche. Les chercheurs étudieront ensuite l’effet de ces molécules sur
les cellules tumorales.
Les résultats obtenus permettront aux
chercheurs d’améliorer leurs connaissances sur le rôle du tissu
graisseux dans le cancer du sein chez les patientes obèses, et à terme,
de proposer de nouveaux traitements chez ces patientes à haut risque.