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En France, 1 couple sur 8 consulte pour des difficultés à concevoir un enfant et 10 % des couples restent infertiles après 2 ans de tentatives (Inserm).
Donnez aux chercheurs les moyens d’explorer des pistes de recherche essentielles.
Il nous raconte son parcours semé d'embûches et de déceptions, avant d'avoir enfin un premier enfant avec sa femme
Peu de couples imaginent, en se préparant à devenir parents, que leur projet d’enfant puisse se transformer en parcours du combattant. Pourtant, aujourd’hui en France, 1 couple sur 8 consulte en raison de difficultés à concevoir un enfant et 10 % des couples restent infertiles après deux ans de tentatives infructueuses (source : Inserm).
Dans le monde, l’infertilité concerne 48 millions de couples et 186 millions de personnes (OMS).
Les progrès déjà réalisés dans ce domaine ont non seulement permis d’identifier les facteurs de risque, comme le mode de vie ou encore l’environnement, mais aussi d’établir un parcours diagnostique afin d’en explorer les aspects et, la plupart du temps, d’en comprendre la cause. L’infertilité peut ainsi être liée à un problème féminin ou masculin ou associer les deux sexes.
Chez la femme, des anomalies de l’ovulation - comme dans le syndrome des ovaires polykystiques - une obstruction ou certaines malformations de l’appareil reproducteur ou encore l’endométriose sont responsables de la plupart des cas d’infertilité.
Chez l’homme, elle peut relever de troubles de la formation ou de la production des spermatozoïdes, parfois d’un obstacle à leur sécrétion...
Malheureusement, l’infertilité demeure encore inexpliquée dans 15 % des cas (source : ameli.fr). De plus, même lorsque ses causes sont connues, certaines formes d’infertilité restent, à ce jour, impossibles à prendre en charge.
Seule la recherche médicale peut permettre, à terme, de trouver des solutions pour ces milliers de couples et familles.
15 % des hommes infertiles souffrent d’une absence totale de spermatozoïdes dans leur sperme, un phénomène nommé azoospermie non obstructive. Cette absence est souvent liée à un défaut génétique qui entraîne la disparition d’une protéine essentielle ou la production d’une protéine défaillante. Les approches actuelles de procréation médicalement assistée ne peuvent être proposées à ces patients, puisqu’elles nécessitent la présence de spermatozoïdes.
L’objectif du projet de Charline Vilpreux, à l’Institut pour l'Avancée des Biosciences de La Tronche, est d’évaluer l’efficacité de nouvelles stratégies thérapeutiques reposant sur la restauration de la production de la protéine manquante. Cette restauration est réalisée par l’injection, au niveau des testicules, d’une molécule d’ADN ou d’ARN, qui code génétiquement la protéine manquante. Après validation de la technologie avec des protéines fluorescentes, la chercheuse la testera sur des modèles reproduisant la pathologie puis évaluera la capacité de fécondation des spermatozoïdes obtenus.
L’objectif des chercheurs est de développer des modalités de prise en charge innovantes, pour garantir à chacun les meilleures chances d’avoir un enfant. Ainsi, des voies de recherche prometteuses et porteuses d’espoir sont actuellement à l’étude :
Nous comptons sur vous pour nous permettre d’investir dans tous les domaines de la recherche, pour apporter des solutions concrètes au plus grand nombre.
La chimiothérapie anticancéreuse peut parfois générer des infertilités chez les hommes après traitement. Les chercheurs s’intéressent aux effets de ces thérapies sur les gamètes en formation en vue de mieux les prévenir. Ils sont ainsi parvenus à mieux caractériser l’action d’une chimiothérapie, le busulfan, sur la formation des spermatozoïdes.
15 % des cas d’infertilité masculine sont liés à une azoospermie non obstructive, une absence totale de spermatozoïdes dans le sperme. Les chercheurs souhaitent développer des stratégies pour rétablir la synthèse de cette protéine manquante dans les cellules testiculaires, et ainsi traiter ce type d’infertilité masculine, sans modifier le patrimoine génétique du père.
« J’admire profondément les chercheurs. Cela fait 15 ans que je suis parrain de la FRM qui finance des projets innovants et apporte une aide considérable aux chercheurs. Passionné de science, je visite une dizaine de laboratoires par an et j’ai la chance d’échanger régulièrement avec les chercheurs. »
« J’ai toujours voué une immense admiration aux chercheurs, des scientifiques de haut vol doublés de grands humanistes. Quand j’étais petite, je rêvais de découvrir le vaccin contre le cancer. Je suis devenue médecin puis journaliste médical. »
« Je suis vraiment admiratif des personnalités exceptionnelles que j’ai eu l’occasion de rencontrer à la FRM comme sur les plateaux de télévision. »
« Je voue depuis toujours une admiration sans bornes aux chercheurs qui consacrent leur vie à sauver les nôtres et jamais je n’oserai comparer nos métiers, le leur est bien plus important que le mien. »