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La pollution environnementale est un sujet d’inquiétude majeure pour la population. Les sources de contamination sont si nombreuses qu’il est impossible d’y échapper : l’air, l’eau, les sols mais aussi l’alimentation et les objets qui nous entourent sont sources de particules fines, de métaux lourds, de pesticides, de perturbateurs endocriniens, ou encore de PFAS. Face à l’ampleur de la contamination du monde, la recherche progresse et commence à mieux comprendre les effets de ces composés sur la santé.
Dans cette FAQ, la Fondation pour la recherche médicale répond à toutes vos questions sur la pollution environnementale, les sources de contamination et les risques associés.
Au quotidien, nous sommes confrontés à une multitude de polluants dans l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous mangeons et même au contact des objets qui nous entourent.
La pollution atmosphérique est particulièrement problématique, notamment à proximité des agglomérations qui concentrent les principales sources d’émissions de polluants de l’air : particules fines, dioxyde d’azote, dioxyde de soufre, voire métaux. Ils proviennent des transports, du chauffage, des émissions industrielles et agricoles.
La pollution des sols et de l’eau soulève également de vives inquiétudes. Sols et eaux sont aujourd’hui largement pollués par les pesticides, les rejets industriels, les déchets en tout genre. Résultat : les aliments que nous cultivons et mangeons et l’eau que nous buvons peuvent eux-mêmes être contaminés par ces polluants.
Enfin, la pollution chimique est massive : plastiques, hydrocarbures, pesticides, polluants éternels. Les scientifiques découvrent au fur et à mesure l’ampleur de la contamination du monde par les produits chimiques que l’homme a produits au cours des dernières décennies. Beaucoup d’entre eux se révèlent détenir des propriétés de perturbateurs endocriniens, délétères pour l’homme.
La pollution environnementale peut être d’origine naturelle (évolution des sols) mais elle provient surtout des activités humaines. La pollution atmosphérique, composée de particules fines, est issue de nos moyens de transports, mais également de nos modes de chauffage, de l’agriculture ou de l’industrie. La contamination de notre alimentation et de l’eau reflète la pollution massive des sols : pesticides, engrais phosphatés, déchets, rejets industriels ont ainsi été déversés sur les sols depuis des décennies. Les aliments et l’eau peuvent également être contaminés par leurs emballages, notamment les plastiques riches en perturbateurs endocriniens.
Plus de 100 000 composés chimiques sont commercialisés dans le monde : ils entrent dans la composition des objets manufacturés, développés par l’Homme, et qui composent nos logements. Les plastiques ou les composés perfluorés, aussi connus sous le nom de polluants éternels ou PFAS par exemple, ont été si utilisés qu’ils contaminent aujourd’hui l’ensemble de la planète. Résultat : nous y sommes exposés en permanence. Le textile, l’ameublement et les bâtiments eux-mêmes recèlent de nombreux polluants, tels que des solvants, des conservateurs, des retardateurs de flammes, des peintures anciennes au plomb, voire de l’amiante. La recherche travaille aujourd’hui à l’identification de toutes ces sources de pollution, afin de mieux comprendre leurs effets sur la santé et nous aider à les prévenir.
Le risque associé à un polluant dépend à la fois de la dangerosité du produit en lui-même mais également du type d’exposition et de la période à laquelle une personne y est confrontée. Les expositions professionnelles sont ainsi particulièrement inquiétantes car les travailleurs peuvent respirer ou manipuler des produits toxiques durant de longues heures et sur de longues périodes. Les agriculteurs par exemple sont régulièrement exposés aux pesticides si bien que différentes pathologies sont aujourd’hui reconnues comme maladies professionnelles. De la même manière, certaines périodes de la vie sont particulièrement sensibles : le nourrisson ou le fœtus dans le ventre de sa mère seront ainsi plus sensibles aux polluants qu’un adulte en bonne santé. Il est essentiel de veiller à éviter au maximum les sources d’exposition aux polluants pendant la grossesse et chez les plus jeunes.
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