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Près d’un patient sur deux guérit d’un cancer aujourd’hui. Chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie, thérapies ciblées : les options thérapeutiques se sont multipliées ces dernières années, faisant croître les chances de guérison des patients. Mais ces nouveaux traitements, très spécifiques, ne sont pas indiqués pour tous les types de cancer. Afin d’améliorer les chances de guérison et limiter les effets secondaires, il est essentiel de bien identifier quel patient pourra bénéficier de quel traitement.
Dans cette FAQ, la Fondation pour la recherche médicale répond à toutes vos questions sur l’efficacité des traitements et les probabilités de guérir d’un cancer.
La probabilité de guérir d’un cancer dépend de nombreux facteurs, notamment de sa localisation, de ses caractéristiques intrinsèques, des thérapies disponibles ainsi que de l’avancée de la maladie. Ainsi, pour la même localisation de cancer, la stratégie thérapeutique et le pronostic peuvent tout à fait différer. Chaque cancer est unique : il est donc nécessaire de réaliser une série d’examens afin de définir précisément quels sont les traitements et les doses les plus adaptées, au profil de la maladie.
Selon le panorama des cancers de l’Inca 2024, le cancer de la prostate et les mélanomes cutanés disposent des meilleures statistiques : après 5 ans, 93 % des patients sont encore en vie. Depuis les années 1990, la prise en charge de ces deux types de cancers s’est particulièrement améliorée, les taux de survie ont cru respectivement de 21 et 11 points. Par ailleurs, le cancer du sein dispose également d’un bon pronostic, puisque 88 % des patientes sont encore en vie 5 ans après (en hausse de 9 points depuis 1990).
Selon le panorama des cancers de l’Inca 2024, les cancers du pancréas, de l'œsophage, du foie et du poumon ne disposent pas de bons pronostics. Après 5 ans, respectivement 11 %, 17 %, 18 % et 20 % des patients sont encore en vie. La prise en charge de ces maladies s’est toutefois nettement améliorée ces dernières années et la survie à 5 ans ne cesse de croître (avec respectivement + 7, + 10, + 12 et + 11 points depuis 1990).
Les nombreuses révolutions en cours dans la prise en charge des cancers devraient permettre encore d’améliorer ces pronostics. Il convient de rappeler que chaque cancer est unique et présente ses propres caractéristiques. Pour une même localisation, certaines formes sont de meilleures pronostics que d’autres, les statistiques fournies par l’Inca ne les détaillent pas. Enfin, rappelons que les différents examens disponibles permettent aujourd’hui d’élaborer la meilleure stratégie thérapeutique possible afin d’optimiser l’efficacité du traitement et donc les chances de guérison.
Il est tout à fait possible de guérir d’un cancer de stade 1. A ce stade précoce, le cancer n’a pas encore migré vers d’autres organes et la tumeur reste de taille relativement réduite. A l’aide de différents examens, l’oncologue pourra établir la stratégie thérapeutique la plus pertinente et la plus efficace en fonction du profil de la maladie (localisation du cancer, caractéristiques intrinsèques de la tumeur, traitements disponibles, etc.).
Aujourd’hui, près des deux tiers des patients atteints de cancer (65 %) sont encore en vie 5 ans après. Les chances de guérison sont d’autant plus importantes que la maladie a été détectée tôt. Ces statistiques ne cessent de s’améliorer. Depuis quelques années, la recherche avance rapidement : des traitements de plus en plus performants sont développés et des outils précis permettent d’améliorer leur efficacité, en sélectionnant les molécules les plus adaptées au profil de la maladie.
L’évolution de la maladie dépend de nombreux paramètres : sa localisation, ses caractéristiques intrinsèques (composition de la tumeur, dynamique) ainsi que son ancienneté. Grâce aux progrès thérapeutiques et aux nombreux outils mis au point pour en améliorer l’efficacité, de nombreux cancers guérissent aujourd’hui. Les patients retrouvent alors une vie normale mais doivent rester vigilants et effectuer des contrôles réguliers. Dans d’autres cas, le cancer ne guérit pas complètement mais les traitements mis en place permettent de limiter l’évolution de la tumeur et sa dissémination dans l’organisme.
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