Tumeurs du foie pédiatriques : découvrir des facteurs de prédisposition à la pathologie


Le diagnostic précoce du cancer augmente considérablement les chances de succès des traitements et améliore le pronostic.
Il repose sur deux examens clés : l’imagerie médicale, qui permet de visualiser la tumeur, et la biopsie, qui permet de confirmer sa nature cancéreuse. Ces examens sont prescrits à la suite d’un dépistage, d’un examen clinique ou la détection de marqueurs sanguins spécifiques.
Dans cette FAQ, la FRM répond à toutes vos questions pour mieux comprendre comment est réalisé le diagnostic du cancer.
Le diagnostic d’un cancer repose toujours sur la réalisation d’un examen d’imagerie médicale, associée à une analyse histologique des prélèvements des cellules suspectes (biopsies). L’imagerie permet de visualiser la tumeur potentielle et la biopsie de confirmer la nature cancéreuse de cette anomalie. Ces examens peuvent être proposés à la suite d’un dépistage ou d’un examen clinique ayant révélé la présence de signes d’alertes (fatigue et/ou perte de poids anormales, symptômes spécifiques de certains cancers, présence de biomarqueurs caractéristiques dans des analyses biologiques).
Les marqueurs tumoraux sont des protéines ou des hormones produites par les tissus cancéreux et circulant dans le sang. Encore appelés biomarqueurs, ils peuvent indiquer la présence d’un cancer : le PSA (prostate specific antigen) pour le cancer de la prostate, la protéine ACE (antigène carcinoembryonnaire) pour le cancer du côlon ou du pancréas, la protéine CA125 pour les cancers des ovaires, du col de l’utérus ou des poumons, la protéine CA15-3 pour le cancer du sein ou encore l’AFP (alpha-foetoprotéine) pour le cancer du foie ou des testicules. Quand un cancer est suspecté, un dosage sanguin de l’un de ces marqueurs peut être prescrit. Mais attention, ils ne sont pas spécifiques et peuvent révéler la présence d’une autre maladie. Le diagnostic de cancer doit donc toujours être confirmé par l’imagerie médicale et la biopsie.
Par définition, un cancer silencieux n’est associé à aucun symptôme. Lors des toutes premières phases de la maladie, le développement d’un cancer peut effectivement ne pas affecter le fonctionnement normal de l’organe. Le cancer peut néanmoins être découvert, lors d’un dépistage ou de manière fortuite, à l’occasion d’examens médicaux pour un autre motif. Avec l’évolution de la maladie, des symptômes généraux (fatigue, perte de poids, etc.) et spécifiques à la localisation du cancer surviennent.
On parle de cancer généralisé, lorsque des métastases ont envahi plusieurs organes. Initialement localisées sur un unique organe, les cellules cancéreuses se développent pour former une tumeur. Celle-ci grossit progressivement, envahit l’organe initial, puis les voisins. Lorsque la tumeur atteint le système sanguin ou les ganglions lymphatiques, les cellules cancéreuses peuvent migrer vers d’autres organes, pour former de nouvelles tumeurs, ce sont des métastases. Les symptômes dépendent alors de la localisation des métastases.
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