Réparer la rétine grâce à un matériau biodégradable et biocompatible
Thierry Lhermitte en visite au Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, à l'hôpital Bichat (Paris)
21 janvier 2025
Le projet porté par Laurence Huc, à l'INRAE de Toulouse, vise à mesurer la contamination de l'environnement et des personnes par des fongicides, les SDHI, et à évaluer leur implication dans la survenue de maladies. Ces substances, largement utilisées en agriculture, en maraîchage et pour l'entretien des gazons dans le but d'empêcher le développement des moisissures, pourraient en effet affecter la faune et l'Homme.
Grâce à des méthodes capables de détecter précisément les résidus de SDHI, l'équipe évaluera leur taux dans l'eau et l'alimentation, leur présence dans les urines chez des agriculteurs et dans la population générale.
Le lien avec la survenue de pathologies sera établi et, le cas échéant, les mécanismes en cause étudiés. Ce projet sera clôturé par un symposium public sur les enjeux de l'usage des SDHI ; de quoi infléchir les politiques de prévention en santé.
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