Objectif : toucher un public aussi large que possible.

Anne-Juliette Serry, responsable de l'unité « Alimentation et activités physiques » de Santé publique France, commente : « Nous souhaitons donner de grandes orientations plutôt que des objectifs quantifiés. » Concrètement, ces nouvelles recommandations sont les suivantes :

• Consommer plus de fruits à coques non salés (noix, noisettes, amandes, pistaches), de légumes secs (lentilles, fèves, pois cassés et pois chiches, haricots en grains) au moins deux fois par semaine et de produits céréaliers complets (pâtes, riz, pain, céréales, semoule) au moins une fois par jour. Pourquoi ? Parce qu'ils présentent de nombreux intérêts nutritionnels : les premiers sont riches en oméga 3, les deux autres catégories présentent un apport intéressant en fibres ;
• Favoriser le « fait maison » afin de diminuer la part de produits industriels dans l'alimentation ;
• Augmenter l'activité physique (l'idéal est d'atteindre au moins 30 minutes par jour) ;
• Réduire la consommation de viande (500 g par semaine maximum), de produits salés, de charcuterie (150 g par semaine maximum) et d'alcool (2 verres par jour, 5 jours par semaine maximum) ;
• Réduire le temps passé assis chaque jour (prendre le temps de marcher un peu toutes les deux heures) ;
• Privilégier les fruits et légumes de saison, les aliments issus de producteurs locaux et, si possible, les aliments biologiques.

Depuis la création des premiers « repères nutritionnels », en 2001, les autorités sanitaires françaises publient régulièrement des recommandations sur l'alimentation, l'activité physique et la sédentarité pour les adultes via l'agence gouvernementale Santé publique France. L'objectif est d'« aider la population à faire les meilleurs choix alimentaires et à adopter un mode de vie plus actif ». Deux niveaux de recommandations sont proposés, l'un simplifié et l'autre plus détaillé. Pour cela, Santé publique France s'appuie sur de nombreuses études qualitatives et quantitatives examinées par un comité d'experts en épidémiologie, prévention et promotion de la santé, communication, mais aussi par des professionnels travaillant au quotidien auprès de la population.

Pour en savoir plus : www.mangerbouger.fr/Les-recommandations