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un traitement de référence contre le cancer, seul ou en complément d’autres thérapeutiques.
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En France, 60 % des patients atteints d'un cancer sont soignés
par radiothérapie à un moment ou un autre de leur prise en charge.
Plus de 190 000 patients par an sont traités par radiothérapie
(Source : Observatoire national de la radiothérapie)
La découverte du radium en 1898, par Pierre et Marie Curie, a permis de mettre au point l’une des thérapies essentielles dont nous disposons contre les cancers : la radiothérapie.
La radiothérapie est un traitement dit « locorégional » : il consiste à délivrer localement des radiations dans une tumeur pour la détruire, on parle aussi de rayonnements ionisants ou rayons. Les radiations interagissent avec la matière vivante en produisant des réactions physico-chimiques qui lèsent le matériel génétique des cellules, l’ADN. Cela empêche les cellules de se multiplier.
Les cellules tumorales ont une particularité : elles possèdent une capacité de multiplication accrue, ce qui les rend plus sensibles à la radiothérapie que les cellules saines. Les cellules cancéreuses sont donc plus « sensibles » aux effets des rayonnements que les autres, c’est pourquoi elles sont détruites de manière préférentielle.
Les rayonnements ionisants interagissent avec la matière vivante en produisant des réactions physico-chimiques. C’est le processus utilisé en radiothérapie : des rayons X à fortes doses ciblant les cellules cancéreuses les détruisent en fragmentant leur ADN.
Face à ce fléau, la radiothérapie constitue aujourd’hui un traitement de référence, qu’elle soit utilisée seule ou en complément d’autres thérapeutiques comme la chirurgie ou la chimiothérapie. Pour preuve, en France, 60 % des patients atteints d’un cancer bénéficient d’une radiothérapie au cours de leur prise en charge.
En l’espace de 20 ans, la radiothérapie a connu des évolutions majeures. L’apparition des techniques de haute et de très haute précision a notamment permis d’optimiser les doses de radiations, mais aussi de mieux épargner les tissus sains les plus proches des cellules cancéreuses visées.
La radiothérapie est un traitement standard dans la prise en charge du cancer, mais elle n’est pas toujours pleinement efficace pour toutes les tumeurs. Les chercheurs étudient des moyens pour améliorer cette technique, en utilisant notamment des molécules pour potentialiser ses effets. Anne-Laure Bulin et son équipe* ont récemment montré l’intérêt de certaines d’entre elles, les nanoscintillateurs, pour amplifier les effets de la radiothérapie au sein de modèles de glioblastomes, des cancers cérébraux agressifs.
*Anne-Laure Bulin et Hélène Elleaume dans l’unité de recherche INSERM/Université Grenoble Alpes "Rayonnement synchrotron pour la recherche Biomédicale" dirigée par le Professeur Sam Bayat.
Mettre au point de nouveaux protocoles thérapeutiques comme l’hypofractionnement, qui consiste à irradier plus fortement mais sur un nombre réduit de séances, voire une seule au moment même de la chirurgie. Des études cliniques ont en effet montré que, dans le cadre du cancer du sein notamment, cette stratégie n’est pas moins efficace ni plus risqué
Développer des molécules « radiosensibilisantes » qui augmentent les effets des rayons.
Utiliser l’intelligence artificielle, l’ensemble des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits de l'intelligence humaine. Il s’agit de délimiter précisément les volumes à irradier à partir de données d’imagerie médicale et de l’examen des tissus et des cellules. L’intelligence artificielle est aussi envisagée pour adapter la radiothérapie à l’hétérogénéité des tumeurs.
Élaborer des stratégies couplant radiothérapie et immunothérapie, traitement qui a pour but de modifier la réponse immunitaire naturelle de l’organisme, en la stimulant ou en la diminuant.
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« Je suis vraiment admiratif des personnalités exceptionnelles que j’ai eu l’occasion de rencontrer à la FRM comme sur les plateaux de télévision. »
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