Le projet se concentre sur les POP les plus souvent détectés dans les aliments : les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les dioxines, les polychlorobiphényles et les pesticides organochlorés. Il s’agira d’analyser, par de la modélisation statistique, les associations entre l’exposition alimentaire à chacune de ces substances et le risque de cancer du sein et de mortalité.
L’équipe dispose pour cela des données collectées dans le cadre de la cohorte européenne EPIC coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui a inclus 520 000 personnes dans 10 pays. Depuis 1992 chaque participant doit, à intervalles réguliers, renseigner des informations sur divers aspects de son mode de vie, son alimentation et sur son état de santé (dont la survenue des cancers) : ce recueil constitue donc une base de données très solide pour réaliser une telle étude épidémiologique
Les connaissances apportées par ce projet pourraient contribuer à réduire le risque de cancer du sein et de mortalité, avec des retombées importantes pour la santé publique.