Une protéine est plus particulièrement dans la ligne de mire
de la chercheuse : la protéine kinase C iota (aPKCi). Cette dernière est retrouvée
en grande quantité chez les patientes atteintes de cancers du sein sévères. Les
premiers résultats obtenus par l’équipe montrent que la surexpression d’aPKCi
favorise l’exclusion des cellules tumorales hors de la glande mammaire à un
stade précoce. Aujourd’hui, Clémentine Villeneuve souhaite poursuivre la
caractérisation de ce phénomène en explorant les mécanismes moléculaires régis
par l’expression élevée d’aPKCi. A cette fin, elle effectuera des expériences sur
des modèles cellulaires et animaux qui mêleront imagerie de pointe et biologie
moléculaire.
A noter que cette étude pourrait avoir des retombées plus
larges que la prise en charge du cancer du sein. En effet, aPKCi est également
produite en très grande quantité dans d’autres cancers (comme ceux du poumon ou
du pancréas). On peut ainsi penser que ce mécanisme serait généralisable à ces
autres tumeurs.