Mark McCarron se penche en particulier sur une population de lymphocytes T récemment identifiée, les TFH. Ces cellules sont en effet des acteurs clés de la réponse immunitaire. Elles émettent des signaux vers un autre type cellulaire, les lymphocytes B, pour les aider à fabriquer les anticorps. La présence dautoanticorps dans les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, a été reliée à la présence dun trop grand nombre de TFH.
Lhypothèse du jeune chercheur est, quen situation normale, le TGFß empêche la formation des TFH. En exerçant ce contrôle sur les cellules TFH, il inhibe de ce fait la production dautoanticorps. Mark McCarron veut valider cette hypothèse et comprendre comment sopère le glissement vers une situation pathologique : de quelle manière les cellules TFH échappent-elles au contrôle exercé par le TGFß et sont-elles à lorigine de la réaction auto-immune ?
Grâce à des modèles de souris, il a donc entrepris dexplorer leffet du TGFß sur le taux de TFH et sur la production dautoanticorps par les lymphocytes B. Il pense ainsi identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour tenter denrayer cette production et, ainsi, la progression de la polyarthrite rhumatoïde.