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Des violences psychologiques, physiques ou sexuelles peuvent avoir des conséquences sur le développement d'un enfant et sont associées à un risque accru de dépression et de suicide à l'âge adulte. Mais les mécanismes neurobiologiques sous-jacents sont encore mal connus. Pour les explorer, une équipe Inserm de l'université de Tours s'est associée à des chercheurs de l'université McGill de Montréal (Canada) pour étudier le cerveau de victimes de maltraitance infantile.

Leurs travaux révèlent une augmentation du nombre, de la densité et de la maturation de certaines structures du cortex préfrontal, une région cérébrale régulant les réponses émotionnelles. Différentes études ont pu montrer une implication de ces structures, appelées filets périneuronaux, dans la plasticité du cerveau et la consolidation de la mémoire à long terme. Ce phénomène pourrait donc en quelque sorte figer les réseaux de neurones associés aux souvenirs de traumatismes infantiles, prédisposant à des troubles comportementaux par la suite. « Ces observations renforcent l'hypothèse d'une corrélation entre stress précoce et développement accru des filets périneuronaux. Reste à découvrir s'il existe un lien causal, c'est-à-dire si ces changements contribuent au développement de comportements associés à la maltraitance et de quelle façon », explique Arnaud Tanti, chercheur Inserm et premier auteur de ces travaux.
Source : Molecular Psychiatry, 19 novembre 2021
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