Créée en 2019, la Fondation Simone, Claude et Jean-Pierre Bessis est un projet familial, sinon intergénérationnel, qui tient à cœur à ses fondatrices. Elle est dédiée au soutien de la recherche pour prévenir et combattre la maladie de Parkinson en priorité, et les maladies neurodégénératives.
Les projets soutenus
2024
- Thierry Galli, Directeur de l'Institut de Psychiatrie et de Neurosciences de Paris. Le chercheur et son équipe s’attachent depuis plusieurs décennies à décrire les processus qui permettent aux neurones de croitre et de communiquer. Ils souhaitent aujourd’hui comprendre pourquoi dans la maladie de Parkinson, les protéines toxiques sont mal dégradées par les neurones. Cela leur permettra de découvrir de nouveaux indices sur les mécanismes de ce trouble neurodégénératif, et ainsi d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et des stratégies pour ralentir ou arrêter sa progression.
- Léa Bonamy, qui réalise une thèse sur la maladie de Parkinson sous la direction de Jérôme Baufreton, au sein de l’équipe « Dopamine et assemblage neuronaux » à l'Institut des maladies neurodégénératives de Bordeaux. La chercheuse étudie un type de neurones, différent des neurones dopaminergiques, et suspecté d’être impliqué dans les symptômes et les troubles liés aux traitements dans la maladie de Parkinson. Si cette hypothèse se confirme, ces neurones pourraient constituer des cibles thérapeutiques pertinentes dans la prise en charge future de la pathologie.
2023
- Solange Desagher, directrice de recherche au CNRS, à la tête de l’équipe « Contrôle de la mort neuronale » à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier. Son objectif et celui de son équipe est de mieux caractériser les mécanismes à l’origine de la surproduction d’alpha-synucléine, la protéine qui s’accumule dans les neurones et pourrait être à l’origine de la dégénérescence de certains d’entre eux au cours de la maladie de Parkinson. Ce travail permettra d’identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à empêcher la surproduction d’alpha-synucléine, et ainsi de protéger les neurones en vue de ralentir la progression de la pathologie.
- Aymeric Lanore, doctorant dans l’équipe « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » dirigée par Jean-Christophe Corvol et Olga Corti à l’Institut du Cerveau à Paris. L’analyse de données de patients suggère l’existence de deux profils de progression de la maladie. Le chercheur souhaite étudier un groupe de patients suivi annuellement afin d’identifier des modèles de progression de la maladie, ce qui permettra, à terme, d’améliorer sa prise en en charge : cela constituerait un pas vers une médecine de précision de la maladie de Parkinson.
Découvrir son portrait
2020 - 2021 - 2022
- Suzanne Lesage, ingénieure de recherche dans l’équipe « Physiopathologie moléculaire de la maladie de Parkinson » dirigée par Jean-Christophe Corvol et Olga Corti à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière à Paris. Le but de Suzanne Lesage et de son équipe est d’identifier et de préciser le rôle de gènes encore inconnus et impliqués dans l’apparition de certaines formes précoces et récessives de la maladie de Parkinson. Ce travail permettra d’élucider des mécanismes associés au développement de la maladie et pourra ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques.
2019
- Victor Girard au sein de l’équipe « Apoptose et neurogénétique » dirigée par Bertrand Mollereau au Laboratoire de biologie et modélisation de la cellule de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon. Le chercheur entend montrer l’impact des lipides cellulaires sur la mort des neurones producteurs de dopamine. Cette étude pourrait ainsi ouvrir la voie à de nouvelles pistes intéressantes dans les phénomènes à l’origine de la maladie de Parkinson : un pas vers une meilleure prise en charge de la pathologie.
