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Ensemble, aidons les chercheurs à remporter la victoire contre le cancer.
Le cancer tue encore plus de 157 000 personnes par an en France.
(source : INCa, chiffres 2018)
Florence avait 36 ans lorsqu’on lui a diagnostiqué un cancer au sein droit. Très vite, elle a été prise en charge à l'Institut Gustave Roussy (Villejuif) et a démarré une première chimiothérapie : le début d'un parcours du combattant qui va durer 12 ans. Après plusieurs récidives et différentes prises en charge thérapeutique, elle est aujourd’hui en rémission grâce aux avancées de la recherche.
S’il n’y avait pas de phénomène de résistance, on parviendrait à soigner quasiment toutes les tumeurs. Or en cancérologie, c’est très rare qu’il n’y ait pas de résistance aux traitements.
Professeure Caroline Robert Chef du service dermatologie à Gustave Roussy (Villejuif)
À la Fondation pour la Recherche Médicale, nous en sommes convaincus, combattre la résistance aux traitements des cancers est une stratégie prioritaire pour vaincre la maladie et sauver de très nombreuses vies comme le montre l’histoire de Florence. Nous devons donc nous employer à mobiliser en ce sens toutes les énergies nécessaires.
Il est capital d’explorer et de décrypter les mécanismes de résistance aux traitements dans les cellules cancéreuses et leur environnement pour trouver, enfin, le moyen de les contrer. Pour exemple, ces phénomènes de résistance sont responsables de rechutes dans la leucémie aigüe lymphoblastique, une forme de cancer du sang.
Jean Soulier et son équipe mènent un projet pour mieux comprendre les mécanismes moléculaires de l’acquisition de résistances par les cellules leucémiques. Leurs travaux pourraient déboucher sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques exploitables pour le traitement de ce cancer.
Certains traitements anticancéreux semblent perdre de l’efficacité au cours du temps. Des cellules tumorales peuvent en effet présenter d'emblée une résistance au traitement tandis que d'autres vont l'acquérir via des mécanismes adaptatifs. La compréhension de ces mécanismes de résistance est indispensable pour concevoir de nouvelles stratégies thérapeutiques
Tous les experts s’accordent sur ce point : les résistances aux traitements constituent aujourd’hui le principal facteur qui limite la guérison des patients atteints de cancer. Et pourtant, l’arsenal thérapeutique n’a jamais été aussi développé : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie bien sûr, complétés depuis quelques années par de nouvelles armes comme les thérapies ciblées et l’immunothérapie, ont permis de remporter de nouveaux succès contre le cancer. Oui mais voilà, tout comme certaines bactéries sont douées de mécanismes de résistance aux antibiotiques, les cellules cancéreuses peuvent elles aussi, à leur façon, être résistantes aux traitements.
Cela explique pourquoi toutes les tumeurs ne réagissent pas de la même façon aux différentes thérapies. Et parfois, alors qu’on ne voit plus rien à l’imagerie médicale par exemple, il peut rester quelques cellules cancéreuses qui ont résisté, qui pourront se réveiller des années plus tard et donner lieu à une récidive !
Comprendre les mécanismes au cœur de ces résistances, et comment elles influencent la réponse des tumeurs aux thérapies est aujourd’hui l’un des enjeux majeurs de la cancérologie moderne et de la recherche médicale.
C'est pourquoi nous faisons appel à votre générosité : les chercheurs que nous accompagnons et qui œuvrent à contrer les différentes formes de résistance aux traitements des cancers ont besoin de vous pour aboutir à des progrès décisifs.
Des chercheurs ont montré l’intérêt potentiel d’une molécule, le nintedanib, pour lutter contre les résistances aux thérapies ciblées au sein d’un modèle animal de mélanome.
Les phénomènes de résistance aux traitements sont responsables de rechutes observées dans la leucémie aigüe lymphoblastique, une forme de cancer du sang. Une équipe de chercheurs souhaitent mieux comprendre les mécanismes moléculaires de l’acquisition de résistance par les cellules leucémiques.
« J’admire profondément les chercheurs. Cela fait 15 ans que je suis parrain de la FRM qui finance des projets innovants et apporte une aide considérable aux chercheurs. Passionné de science, je visite une dizaine de laboratoires par an et j’ai la chance d’échanger régulièrement avec les chercheurs. »
« J’ai toujours voué une immense admiration aux chercheurs, des scientifiques de haut vol doublés de grands humanistes. Quand j’étais petite, je rêvais de découvrir le vaccin contre le cancer. Je suis devenue médecin puis journaliste médical. »
« Je suis vraiment admiratif des personnalités exceptionnelles que j’ai eu l’occasion de rencontrer à la FRM comme sur les plateaux de télévision. »
« Je voue depuis toujours une admiration sans bornes aux chercheurs qui consacrent leur vie à sauver les nôtres et jamais je n’oserai comparer nos métiers, le leur est bien plus important que le mien. »
Depuis 75 ans, la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) se bat pour la vie, en stimulant et en soutenant le progrès qui a le potentiel demain d’améliorer et de sauver des vies.
En adoptant une démarche pluridisciplinaire, la FRM encourage, sélectionne et finance des projets de recherche prometteurs sur toutes les maladies : cancers, maladies cardiovasculaires, maladies neurologiques et psychiatriques, maladies infectieuses, etc.
La FRM soutient chaque année plus de 400 nouvelles recherches menées dans les laboratoires des organismes publics de recherche et d’enseignement supérieur (INSERM, CNRS, INRA, CEA, Universités, grandes écoles, établissements de santé…).
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