Valentin Vautrot s’intéresse à cette accumulation de « granules de stress nucléaire » au sein des cellules touchées par la progéria. Ces dernières pourraient influencer l’étape de modification des molécules d’ARN (épissage), et conduire finalement à des dysfonctions générales des protéines. Ce mécanisme constituerait un facteur aggravant de la maladie. A cette fin, le scientifique se penchera plus particulièrement sur une molécule : l’ARN SatIII, qui semble très impliquée dans l’apparition de ces granules de stress. Le projet fera appel à des techniques de génétique moléculaire.
Le chercheur souhaite ainsi élucider le mécanisme de formation de ces granules de stress et de leurs composants, ainsi que leur impact exact sur l’épissage des ARN dans la cellule. Cet aspect peu étudié de la physiologie des cellules atteintes de progéria pourrait permettre d’expliquer le retentissement de la pathologie à l’échelle cellulaire.