Une
étude originale montre que les variations de mouvement des molécules
d’eau dans le cerveau pourrait être un révélateur de la maladie
d’Alzheimer.
L’accumulation de fibres composées de protéines tau
dans le cerveau est une des caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Ces fibres sont cependant difficiles à détecter à un stade précoce. Des
données récentes suggèrent que cette détection pourrait se faire en
observant des mouvements de l’eau dans le cerveau. Une collaboration
internationale associant des chercheurs grenoblois de l’Institut de
biologie structurale (CEA/CNRS/UJF), de l’Institut Laue-Langevin et du
Laboratoire des matériaux et du génie physique (CNRS/INP) a en effet mis
en évidence que les molécules d’eau sont beaucoup plus mobiles à la
surface de ces fibres.
Ces observations suggèrent qu’une technique
d’imagerie médicale comme l’imagerie par résonnance magnétique, qui
permet de visualiser la diffusion de l’eau dans le cerveau, pourrait
être utilisée pour diagnostiquer précocement la maladie d’Alzheimer.
Source : PNAS, 19 mai 2015.
Article extrait du magazine " Recherche & Santé " 144