Classiquement, on peut distinguer deux « types » de dépendance : la dépendance dite « psychique » (qui se manifeste par une sensation de mal être plus ou moins forte suivant l’addiction en cause) et la dépendance « physique » (qui se traduit par un état de « manque » qui diffère selon les produits en cause, tels que les tremblements pour l’alcool, les douleurs avec les opiacés…).
Le diagnostic de dépendance à une substance ou à une conduite est très codifié : à cette fin le praticien peut utiliser des questionnaires, basés sur le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) mis à jour périodiquement par l’Association Américaine de Psychiatrie. En substance, ils cherchent à objectiver plusieurs caractéristiques typiques de l’addiction comme par exemple l’impossibilité de résister au besoin de consommer, l’augmentation de la tolérance aux effets au cours du temps, l’existence d’un syndrome de sevrage à l’arrêt (symptômes de sévérité variable liés à l’arrêt de la consommation d’une substance) …