05 janvier 2021

VIH : une réponse immunitaire différente entre les hommes et les femmes

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En résumé

399 439 €

Financement accordé par la FRM en 2018.

Juste après la contamination par le VIH-11, hommes et femmes ne présentent pas la même charge virale2.

Pour comprendre ce phénomène, une équipe de chercheurs français s’est intéressée à des cellules immunitaires jouant un rôle central dans la phase aiguë de l’infection : les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDC).

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Le projet en détails

Des résultats inattendus

Ces cellules possèdent un récepteur appelé TLR7. Lorsquil est activé par le VIH-1, les pDC produisent des interférons3 de type I (IFN-I), des molécules qui ont des propriétés antivirales.

Les chercheurs ont identifié l’existence de variations génétiques du gène TLR7 qui conduit chez certaines femmes, mais pas chez les hommes, à une diminution de la quantité de protéines TLR7 produites dans les cellules pDC et donc à une diminution de la production d’IFN-I.

Or, de façon surprenante, les femmes exprimant moins de TLR7 contrôlent mieux leur charge virale et ont une infection moins sévère.

« Ces résultats sont inattendus, car ils suggèrent que la capacité des cellules pDC à produire de lIFN-I n’est pas responsable du meilleur contrôle de la charge virale. Cette molécule jouerait même un rôle délétère dans la phase aiguë de l’infection si ses niveaux sont trop élevés », concluent les chercheurs.

Source : JCI Insight, juin 2020

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