Hépatite B : pourquoi le virus responsable est si infectieuxHépatite B : pourquoi le virus responsable est si infectieux

23 avril 2012

Hépatite B : des souris « humanisées » pour comprendre l’infection par le virus en cause

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En résumé

Projet mené par Dina Kremsdorf

Cette découverte a été réalisée par Dina Kremsdorf à la tête de l'équipe Pathogenèse des hépatites virales B et immunothérapie (Inserm U845) de l'hôpital Necker-Enfants Malades à Paris.

80 000€

Le projet de Dina Kremsdorf a été sélectionné en 2011 par le Conseil scientifique de la Fondation pour la recherche médicale qui lui a attribué 80 000 euros pour financer un ingénieur.

L'hépatite B peut être combattue efficacement uniquement si nous approfondissons nos connaissances sur la mise en place de la réponse immunitaire lors de l'infection virale.

C'est pourquoi Dina Kremsdorf, à l'hôpital Necker à Paris, met beaucoup d'espoir dans ses souris : elles sont doublement greffées avec des cellules de foie et un système immunitaire humains. Il s'agit d'un modèle novateur pour étudier le rôle de la réponse immune lors de l'infection par le virus de l'hépatite B (VHB).

L'objectif est de comprendre par quels mécanismes la maladie s'oriente soit vers le contrôle du virus, soit, au contraire, vers la chronicité.

Je donne pour la recherche

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Le projet en détails

Pour lutter efficacement contre l'hépatite B, il est crucial de comprendre comment se met en place la réponse immunitaire lors de l'infection virale. Car l'évolution de la maladie dépend de cette réponse ; si elle est insuffisante la maladie devient chronique, avec un risque élevé de cirrhose et de cancer du foie à long terme.

Mais depuis des années les chercheurs se heurtent à la spécificité d'hôte du virus de l'hépatite B (VHB) : les études sont rendues difficiles car aucun animal de laboratoire ne peut être infecté par le VHB et reproduire la réponse immunitaire humaine.

Le modèle de souris « doublement humanisées », réalisé par Dina Kremsdorf, dans l'unité Inserm U845 de l'hôpital Necker à Paris, en étroite collaboration avec H. Strick-Marchand (Inserm U668, J.Di Santo, Institut Pasteur), est donc original.

Il a déjà pu montrer sa validité. Ces animaux peuvent être infectés par le VHB et, comme chez l'homme, le virus se multiplie dans les cellules hépatiques humaines de leur foie.

Le but des recherches est d'étudier la mise en place de la réponse immunitaire précoce face à l'infection par le VHB. Ce modèle animal va permettre de décortiquer les voies moléculaires à l'œuvre à ce moment-là. Le but étant de comprendre les différences à l'origine de l'orientation vers la résolution de l'infection ou vers le passage à la chronicité.

Ce modèle animal sera de plus utilisé pour tester de nouvelles thérapies antivirales contre le VHB; ou encore pour étudier l'infection d'autres agents comme le virus de l'hépatite C ou le parasite responsable du paludisme. Un moyen de tester de nouvelles stratégies thérapeutiques et vaccinales dans ces maladies.

Un système animal qui na pas fini de révéler sa puissance.

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