L’unité dirigée par le Pr Quintana-Murci se penche sur la diversité du génome humain et son rôle dans la réponse aux agents infectieux.
« Chacun de nous a un patrimoine génétique unique, issu d’ancêtres qui ont survécu aux épidémies passées, souligne le chercheur. C’est cette richesse qui nous intéresse. Au laboratoire, nous faisons ce que j’aime nommer de l’ « archéogénétique » : nous disséquons notre génome actuel pour découvrir quels gènes semblent avoir été affectés par la sélection naturelle par le passé. Ce sont ceux qui ont probablement permis à nos ancêtres de survivre. Ils devraient donc jouer un rôle dans nos réactions actuelles face à l’infection. »