David Smadja et son équipe cherchent à comprendre les mécanismes de dégénérescence de la valve aortique, un des 4 clapets qui séparent les cavités du cœur et évitent que le sang ne retourne en arrière.
Cette valve peut se détériorer au cours du vieillissement ou en raison de maladie. Elle ne régule alors plus correctement le débit sanguin, le cœur s’épuise progressivement, ne réussit plus à pomper le sang correctement, c’est l’insuffisance cardiaque.
Les valves aortiques détériorées sont aujourd’hui remplacées par des bioprothèses, mais celles-ci se dégradent également à leur tour au bout de quelques années. Un véritable casse-tête que les chercheurs essaient de résoudre pour mettre au point des traitements médicamenteux pour stopper la dégradation des valves naturelles dès les premiers symptômes d’insuffisance cardiaque ou prolonger la durée de vie des bioprothèses.