Maria-Christina Zennaro et son équipe se sont données plusieurs objectifs. Les chercheurs veulent comprendre les causes génétiques de l’hyperaldostéronisme primaire ainsi que celles d’une maladie génétique rare caractérisée par une insensibilité des reins à l’aldostérone, le pseudohypoaldostéronisme de type 1. Ils souhaitent aussi identifier les gènes qui régissent la production de cette hormone dans la population générale. Ces recherches seront suivies d’expériences visant à explorer les mécanismes moléculaires en jeu lors de la régulation de la pression artérielle via l’aldostérone. Pour ce projet, l’équipe a développé une approche qui intègre des expériences de séquençage du génome, de biologie cellulaire et moléculaire et enfin des tests sur des modèles animaux.
Les résultats obtenus devraient permettre d’acquérir de nouvelles connaissances sur l’architecture génétique de la régulation de la pression artérielle via l’aldostérone, ce qui pourrait ouvrir la voie au développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques dans l’hypertension artérielle.