La stéatose hépatique non alcoolique, surnommée « maladie du foie gras », est une pathologie fréquente caractérisée par une accumulation de graisse dans le foie, fortement liée à une mauvaise alimentation, riche en graisse et en sucre, et à la sédentarité.
La « maladie du foie gras » est devenue la 1ère cause de maladie hépatique chronique dans les pays occidentaux et touche environ 25 % de la population mondiale (source : INSERM, Ministère de la Santé).
Si rien n’est entrepris pour la prendre en charge, la maladie évolue en NASH (stéatohépatite non alcoolique), caractérisée par une fibrose et une inflammation du foie. A terme, le foie peut perdre sa fonction, et le risque de cancer hépatique augmente fortement.
Une étude de cohorte datée de 2019 et reprise sur le site ameli.fr montre que plus de 200 000 personnes seraient atteintes de NASH en France.
Selon la Société Nationale Française de Gastro-entérologie, « des projections estiment que ce nombre va plus que doubler d’ici à 2030, et que les complications de cirrhose ainsi que les carcinomes hépatocellulaires liés à la stéatose hépatique non alcoolique vont tripler à cet horizon ».