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Témoignage de Pascal
Il a été sauvé d'un cancer de la prostate métastasé, grâce à un traitement d'immunothérapie.
Grâce à la recherche médicale sur toutes les maladies, de nombreux patients voient leur vie transformée, ou même sauvée
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Témoignage de Pascal
Il a été sauvé d'un cancer de la prostate métastasé, grâce à un traitement d'immunothérapie.
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Témoignage d'Aliénor
avait 23 ans et était sur le point d'être diplômée quand les premiers symptômes de la sclérose en plaques sont apparus
En 2022, nous avons soutenu 379 projets de recherche pour faire avancer la recherche sur toutes les maladies.
La FRM accompagne les projets de recherche les plus innovants susceptibles de faire progresser la médecine au bénéfice de tous les malades. Ils sont sélectionnés pour leur excellence par le Conseil Scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale.
« Il faut financer des études fondamentales sur tous les virus pour ne pas reproduire, en cas de nouveau virus émergent, la panique que l’on a connue avec le coronavirus. »
Bruno Canard, spécialiste des coronavirus, directeur de recherche CNRS, revient sur son entrée dans le monde des coronavirus, partage avec nous les découvertes réalisées sur le coronavirus grâce au soutien de la FRM et ses recherches en cours sur la Covid-19. Un travail acharné, sur du long terme, pour se préparer aux épidémies à venir.
« Pour la première fois, nous avons montré que l’intelligence artificielle permettait d’identifier les tumeurs cancéreuses résistantes à l’immunothérapie. Nous sommes partis d’images de patients, plus précisément de scanners. Pour chaque patient, nous disposions également de biopsies à partir desquelles nous avons déterminé la quantité de cellules immunitaires. Nous avons apporté les données de 500 patients à un algorithme qui a appris à corréler les caractéristiques des images avec les données biologiques correspondantes. Nous avons ainsi montré pour la première fois qu’il était possible, grâce à l’intelligence artificielle, de prédire la résistance à un traitement par immunothérapie à partir de scanners. Cette avancée est déterminante, car 30 % seulement des patients touchés par un cancer répondent à l’immunothérapie. »
Pr. Éric Deutsch, Chef du département de radiothérapie à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, Directeur de recherche Inserm, équipe « Radiothérapie moléculaire »
« Nous achevons toutes les étapes précliniques pour pouvoir démarrer un essai thérapeutique chez l’homme. Des études montrent que le métabolisme du cholestérol est perturbé dans le cerveau des patients et joue un rôle dans la progression de la maladie d’Alzheimer. Nous conduisons les différentes étapes de validation préclinique d’une thérapie génique qui vise à favoriser l’élimination du cholestérol cérébral chez les malades. Ce procédé a déjà été testé avec succès chez l’animal. »
Nathalie Cartier, Directrice de recherche Inserm, Équipe « Thérapie génique », à l’Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière à Paris
« Nous sommes déterminés à trouver de nouveaux traitements pour arrêter la maladie. Nous avons greffé avec succès des cellules musculaires cardiaques obtenues à partir de cellules souches, chez des patients victimes d’insuffisance cardiaque. Nous avons constaté une amélioration de leur fonction cardiaque et pensons que cet effet positif serait lié à la sécrétion de substances, via des « vésicules », par les cellules greffées. Injecter de telles vésicules chez les patients représente une approche prometteuse contre l’insuffisance cardiaque. »
Jean-Sébastien Silvestre et Philippe Menasché, équipe « Thérapies régénératives pour les pathologies cardiaques et vasculaires », Inserm UMRS 970 Paris-Centre de Recherche Cardiovasculaire
L’équipe de Luc Dupuis, du laboratoire « Mécanismes centraux et périphériques de la neurodégénérescence » à la Faculté de médecine de Strasbourg. a montré qu’une région cérébrale impliquée dans la prise alimentaire et dans l’utilisation de l’énergie corporelle, l’hypothalamus, était atrophiée chez les patients. Aujourd’hui, l’équipe se penche plus particulièrement sur le rôle d’une « sous-région » de l’hypothalamus, l’hypothalamus latéral, dans la progression de la maladie.
Le projet vise à mieux caractériser les neurones de l’hypothalamus latéral affectés par la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Les chercheurs utilisent pour cela plusieurs techniques qui allient imagerie de pointe et analyses génétiques avancées, et travaillent à l’aide de modèles animaux reproduisant la maladie.
Élucider les mécanismes régis par ces neurones et impliqués dans la perte de poids liée à la sclérose latérale amyotrophique (SLA) permettra de mettre au point des stratégies pharmacologiques ciblées afin d’enrayer le phénomène. En outre, une perte de poids est également notée lors d’autres pathologies neurodégénératives : ce projet pourrait ainsi avoir des retombées plus larges, dans des maladies du même type.
La FRM est le plus important organisme caritatif à soutenir la recherche médicale en France dans son ensemble. Plus de 400 nouvelles recherches sont financées chaque année par la FRM et ouvrent en ce moment-même la voie à des avancées majeures pour la prise en charge de plus de 150 maladies.
Plus de 70 ans d’expérience confèrent à la FRM une connaissance pointue des travaux des équipes scientifiques, de l’évolution des disciplines et des domaines de recherche émergents susceptibles d’aboutir à des innovations majeures. La FRM attribue par ailleurs chaque année des prix (19 en 2022) qui récompensent quelques-uns des plus grands talents de la recherche française.
La FRM alloue ses aides uniquement par appels à projets ouverts à l’ensemble des laboratoires de recherche publique français. Les demandes sont évaluées par des comités scientifiques constitués de chercheurs de haut niveau qui ne retiennent que les projets les plus innovants et les plus prometteurs. Ces projets font par la suite l’objet d’un suivi de la part de la FRM.
Labellisée par le Don en confiance, totalement indépendante et reconnue d’utilité́ publique depuis 1965, la FRM ne dispose que de la générosité de ses donateurs, testateurs et partenaires pour apporter aux meilleurs chercheurs, en France, les financements dont ils ont besoin.
Les résultats obtenus par les équipes de recherche soutenues par la FRM démontrent l’importance de son action et de l’engagement de ses donateurs. En 2021, plus de 1 200 publications ont été ainsi réalisées par des chercheurs accompagnés par la FRM.
La FRM est indépendante de tout pouvoir politique, économique ou religieux. Ses décisions sont uniquement guidées par le respect de sa mission sociale, les besoins exprimés par les chercheurs et le respect de ses principes fondateurs et de ses valeurs.
La FRM juge de la qualité des projets qui lui sont soumis en toute impartialité. Elle met en place des procédures de sélection des projets de recherche garantissant cette impartialité.
La FRM a pour ambition de participer au développement d’une recherche médicale française de pointe, porteuse de progrès médicaux. L’excellence et l’innovation scientifiques guident le choix des projets de recherches financées.
La FRM obéit à des procédures et des contrôles qui garantissent la qualité de sa gestion et permettent à ses donateurs d’être parfaitement informés de l’utilisation de leurs dons.
La FRM a à cœur de s’inscrire dans une démarche prospective constante, notamment : dans ses méthodes de travail, dans les supports d’information scientifique, dans ses réflexions autour de l’accessibilité aux données scientifiques.