Les seuls traitements pharmacologiques spécifiques proposés dans la maladie d’Alzheimer visent à atténuer les troubles de la mémoire et du comportement en améliorant la communication déficitaire entre les neurones. Pour cela, les molécules administrées (donépézil, rivastigmine, galantamine et mémantine) tentent de rétablir une concentration normale de certains neurotransmetteurs (substance chimique qui transmet l’information entre les neurones), altérée dans la maladie.
Ces traitements symptomatiques sont surtout efficaces en tout début de
maladie mais ne l’empêchent pas de progresser. Ils sont déremboursés depuis le 1er août
2018 du fait d’un intérêt clinique insuffisant (avis de la HAS, janvier 2017).
En juin 2021, un nouveau médicament, l’aducanumab, a été approuvé par la Food
and Drug Administration, l’agence de santé américaine. Basé sur l’immunothérapie,
il s’agit d’un anticorps qui cible la protéine amyloïde toxique qui s’accumule
dans le cerveau. Encore en évaluation pour confirmer son bénéfice, il est réservé
à des patients au stade précoce de la maladie d’Alzheimer. Les agences européennes
et françaises devraient se prononcer dans les mois à venir sur une autorisation
sur notre sol.
En parallèle, d’autres traitements peuvent être proposés pour soulager d’autres manifestations associées, comme la dépression, les troubles du sommeil ou des troubles du comportement perturbateurs (des troubles du comportement dérangeants voire dangereux pour le patient ou pour autrui).