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Les maladies infectieuses regroupent toutes les maladies provoquées par la transmission d’un agent pathogène tel que les bactéries, les virus, les parasites, les prions et les champignons. Elles recouvrent donc un large spectre de pathologies bénignes comme le rhume ou l’angine, mais également très graves comme le sida, les hépatites, le paludisme ou la tuberculose.
Si la recherche a permis l’éradication de certaines d’entre elles grâce à la mise au point de vaccins spécifiques et des antibiotiques, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que toutes ces pathologies soient traitées.
On assiste aujourd’hui également à une augmentation des résistances aux antibiotiques par les bactéries, ainsi qu’à l’émergence de nouveaux virus encore méconnus. Les investigations continuent afin de mettre au point des traitements innovants de ces maladies.
La tuberculose est encore très présente autour du globe, et reste pourvoyeuse de trop nombreux décès.
La recherche se penche sur les mécanismes au cœur de la maladie et sur les facteurs de susceptibilité.
Un groupe de chercheurs a identifié une prédisposition génétique qui augmente le risque de développer la tuberculose.
Cette découverte a été réalisée par un groupe international de chercheurs dont Sandra Pellegrini et Zhi Li de l’équipe « Signalisation des cytokines » à l’Institut Pasteur à Paris.
Somme accordée en 2017 à Sandra Pellegrini dans le cadre du financement d’une « Equipe FRM » et qui a contribué à l’obtention de ces résultats.
Isabelle Tardieux (à gauche) (Directrice de l'équipe "Dynamiques Membranaires dans les interactions Parasites-Hôtes" à l'Institut Albert Bonniot de Grenoble) et Pr Claire Poyart (à droite) (médecin et chef du pôle de biologie de l’Hôpital Cochin, Directrice de l’équipe Inserm «Barrière et Pathogènes» à l’Institut Cochin à Paris)