Depuis de nombreuses années, l’incidence de ce cancer diminue en France : une tendance liée à un dépistage accru de la maladie. Dans pratiquement tous les cas, le cancer du col de l’utérus a pour origine une infection par un virus : le papillomavirus humain (HPV). Ce dernier intègre les cellules pour s’y multiplier, ce qui crée des lésions précancéreuses. Ces atteintes sont détectables par frottis réalisés chez le médecin généraliste ou le gynécologue. Une détection précoce de ces altérations permet de mettre rapidement en place le traitement adapté.
Depuis 2006, il existe un vaccin qui, effectué avant le début de la vie sexuelle, protège contre l’infection dans des proportions proches de 100 % pour les virus couverts. En France, la vaccination est fortement recommandée chez les jeunes filles, avant le début de leur activité sexuelle (entre 11 et 14 ans), ou en rattrapage (15 à 19 ans). Cependant, les femmes vaccinées doivent tout de même effectuer un dépistage régulier de ce cancer.