Depuis de nombreuses années, l’incidence de ce cancer diminue en France : une tendance liée à un dépistage accru de la maladie. Dans la grande majorité des cas, le cancer du col de l’utérus a pour origine une infection par un virus : le papillomavirus humain (HPV). Ce dernier intègre les cellules pour s’y multiplier, ce qui crée des lésions précancéreuses. Ces atteintes sont détectables par frottis réalisé chez le médecin généraliste ou le gynécologue. Une détection précoce de ces altérations permet de mettre rapidement en place le traitement adapté.
Depuis 2006, il existe un vaccin efficace dans 70 % des cas contre les infections par le HPV. En France, la vaccination est recommandée chez les jeunes filles, avant le début de leur activité sexuelle (entre 11 et 14 ans), ou en rattrapage (15 à 19 ans). Cependant, les femmes vaccinées doivent tout de même effectuer un dépistage régulier de ce cancer.