Le cancer de l’ovaire

Eléments chiffrés

Selon l'Institut national du cancer, le cancer de l'ovaire est le 8ème cancer le plus fréquent chez la femme.

5 190 nouveaux cas ont été estimés en 2018 en France, pour 3 500 décès la même année. 43 % des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire sont encore en vie 5 ans après le diagnostic.

Comment est fait le diagnostic ?

Après un examen clinique, le diagnostic peut faire appel à l'imagerie (échographie, IRM). Un marqueur biologique est également recherché par une prise de sang : le CA 125. Sa présence peut orienter sur la nature cancéreuse d'une lésion.

Enfin, une biopsie peut être réalisée pour mieux caractériser le type de tumeur.

Plusieurs types de cancers de l'ovaire pour une prise en charge spécifique

Le cancer de l'ovaire est silencieux : sa progression se fait souvent sans symptôme particulier, ce qui explique sa découverte souvent tardive à un stade avancé de la tumeur.

Les cancers de l'ovaire les plus courants sont les adénocarcinomes. Il se développent à partir des cellules de l'épithélium, c'est-à-dire les cellules situées à la surface de l'ovaire. Les autres types de cancers ovariens sont plus rares.

Suivant le type de cancer en cause, la prise en charge sera différente. La chirurgie est un des traitements de référence avec une ablation complète de la tumeur et partielle des organes de l'appareil digestif touchés au voisinage. On y associe souvent une chimiothérapie pour tenter d'éradiquer l'intégralité des cellules cancéreuses. Une chimiothérapie peut également être indiquée avant l'intervention chirurgicale afin de réduire les masses tumorales. Des thérapies dites « ciblées » existent également pour prendre en charge ces cancers. Elles visent à réduire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins pour alimenter la tumeur.

Une prédisposition génétique retrouvée dans certains cas

Dans 15 à 20 % des cas, les cancers de lovaire sont liés à une mutation génétique sur le gène BRCA1 ou BRCA2, présente dans toutes les cellules de lorganisme et prédisposant à ce cancer. Ces gènes sont nécessaires à la production des protéines BRCA1 ou BRCA2, impliquées dans la réparation du matériel génétique lors de la division cellulaire. Ces cancers sont plus sensibles à la chimiothérapie et relèvent de traitements plus spécifiques.

Une recherche active

Les chercheurs se battent sur tous les fronts pour découvrir de nouvelles modalités de prise en charge des cancers de lovaire.

Bien-sûr, on peut citer les efforts développés par la recherche afin de mieux caractériser les tumeurs dun point de vue moléculaire, ce qui pourrait déboucher sur de nouvelles pistes thérapeutiques.

On peut ainsi mettre en avant lessor de limmunothérapie dans le domaine. Il sagit ici de stimuler le système immunitaire afin quil sattaque plus spécifiquement aux cellules tumorales. Ces traitements vont être testés chez tous types de patientes.

De même, différentes combinaisons de traitements sont testées afin de déterminer les associations antitumorales les plus efficaces.

Les chercheurs redoublent defforts pour améliorer la prise en charge de ces cancers féminins : le combat continue.

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