Dans les zones à forte densité humaine, on constate une pollution des eaux par les antibiotiques, surtout à proximité des maisons de retraite et des hôpitaux dont les effluents sont contaminés par les médicaments.
Or même de très faibles concentrations d’antibiotiques peuvent conduire à la sélection de bactéries résistantes.
Au printemps dernier, des chercheurs du Centre international de recherche en infectiologie (Université Claude Bernard Lyon 1 / CNRS / Inserm / ENS de Lyon) ont ainsi mis en évidence que des faibles doses d’antibiotiques présentes dans l’environnement sont responsables de la propagation des souches résistantes de staphylocoques dorés en dehors des établissements de santé.
Contrôler cette pollution environnementale est l’un des facteurs clés si l’on veut lutter efficacement contre l’antibiorésistance.