Fondation Thémis et Pégase

Histoire

Créée fin 2014 à l’initiative d’une famille qui réunit plusieurs générations, la Fondation Thémis et Pégase a pour mission de soutenir une ou plusieurs équipes de recherche du programme FRM « Équipes Labellisées FRM » sélectionnées dans l’année par le Conseil scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale.

Les projets soutenus

2023

  • Le projet d’Antoine Classens, chargé de recherche à l'Inserm et à la tête de l’équipe « GATAC Malaria » à l’Université de Montpellier. Les chercheurs souhaitent mieux comprendre comment le parasite du paludisme, Plasmodium falciparum, établit une infection chronique asymptomatique dans l’organisme. Cela permettra à terme de développer des moyens de lutter contre le pathogène.
  • Le projet de Pierre-Emmanuel Rautou, équipe « Rôle des vaisseaux dans les maladies du foie » au Centre de recherche sur l'inflammation à Paris. Les chercheurs s’intéressent à la stéatose hépatique non alcoolique, une maladie qui correspond à une accumulation de graisse dans les cellules du foie, et ce même en l’absence de consommation de boissons alcoolisées. Son stade avancé, la NASH peut conduire à la cirrhose et au cancer du foie. L’équipe souhaite identifier un biomarqueur permettant de ne plus recourir systématiquement à la biopsie chez les patients afin de déterminer le stade de sévérité de leur maladie : cela constituerait une véritable avancée dans la prise en charge.

2022

  • Le projet de Jean Soulier et son équipe « Génome et cancer » à l'Hôpital Saint-Louis à Paris. Les phénomènes de résistance aux traitements sont responsables de rechutes observées dans la leucémie aigüe lymphoblastique, une forme de cancer du sang. Les chercheurs souhaitent mieux comprendre les mécanismes moléculaires de l’acquisition de résistances par les cellules leucémiques. Leur projet pourrait déboucher sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques exploitables pour le traitement de ce cancer.
  • Le projet de Sandrine Humbert, responsable de l’équipe « Progéniteurs neuraux et pathologies cérébrales » au Grenoble Institut des neurosciences. Les chercheurs s’intéressent aux mécanismes en cause dans le développement de la maladie de Huntington, une pathologie neurodégénérative. Ils pensent que la maladie est liée à des anomalies cérébrales apparaissant dès le développement embryonnaire. Contrecarrer ces anomalies du développement pourrait ralentir la progression de la pathologie : une piste thérapeutique prometteuse.
  • Le projet de fin de thèse de Coraline Héron sous la direction d’Ebba Brakenhielm, dans le laboratoire « Endothélium, valvulopathies et insuffisance cardiaque » dirigé par Jérémy Bellien à la Faculté mixte de médecine et de pharmacie de Rouen. La chercheuse se penche sur le rôle des vaisseaux lymphatiques et du système immunitaire sur le développement de l’insuffisance cardiaque. Ce projet pourrait déboucher sur l’identification de cibles thérapeutiques qui serviront de base à la mise au point de nouveaux traitements au cours des maladies cardiovasculaires, et ce afin de limiter le risque d’insuffisance cardiaque ultérieur.

2021

  • Olivier Bernard qui dirige l'équipe « Transformation hématopoïétique, facteurs de transcription et épigénétiques » à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif.
  • Frank Lezoualc'h qui dirige l’équipe « Signalisation cellulaire et remodelage cardiaque » à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse.

2020

  • Laurent Venance qui travaille au sein du Centre interdisciplinaire de recherche en biologie, au Collège de France à Paris.
  • Geneviève Derumeaux, à l'Institut Mondor de Recherche Biomédicale de Créteil.
  • Stéphane Rocchi qui travaille au Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire à Nice.

2019

  • Jean-Laurent Casanova et son équipe, à l'Institut Imagine de Paris.
  • Daniel Metzger et son équipe, qui travaillent à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Illkirch.

2018

  • Suzana Salcedo à l'Institut de Biologie et de Chimie des Protéines à Lyon.
  • Julie Gavard au Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Nantes-Angers (CRCINA).
  • Jacques Barik à l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire de Valbonne.

2017

  • Céline Galès, à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse.
  • Sophie Layé, au Laboratoire de Nutrition et Neurobiologie Intégrée de Bordeaux.

2016

  • Philippe Gaulard à l’Hôpital Henri Mondor à Créteil.
  • Laurence Colleaux à l’IHU Imagine - Institut des Maladies Génétiques à Paris.

2015 :

  • Emmanuel Bourinet, à l’Institut de Génomique Fonctionnelle, à Montpellier.
  • Richard Lévy, à l’Institut du Cerveau à Paris.

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