Créée en 2018 en mémoire de Madame Yolande Calvet, la Fondation a pour mission de soutenir chaque année des projets de recherche sur la maladie de Parkinson.
En 2019, deux jeunes chercheuses ont bénéficié du soutien de la Fondation Yolande Calvet :
- Sandra HADDAD qui mène sa thèse au sein de l’équipe « Dynamique et Physiopathologie des Réseaux Neuronaux » au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie du Collège de France, à Paris. Ce projet permettra de savoir si une stimulation optogénétique, technologie innovante et non invasive, pourrait servir de complément ou d’alternative à la stimulation cérébrale profonde dans le traitement des fluctuations motrices et des dyskinésies liés à la maladie de Parkinson.
- Meenakshi BASU, étudiante en thèse à l’Institut de génétique moléculaire de Montpellier dans l’équipe « Mécanismes moléculaires de régulation de l’apoptose », cherche à comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la mort des neurones chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Cette étude pourrait déboucher sur l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques pertinentes pour mieux prendre en charge la maladie de Parkinson dans le futur.
En 2018, la Fondation Yolande Calvet a soutenu deux chercheurs menant leurs travaux de recherche à l’Institut des Maladies neurodégénératives de Bordeaux :
- Jérémy Cousineau qui s’intéresse aux troubles de l’apprentissage liés à la maladie de Parkinson au sein de l’équipe « Dopamine et assemblées neuronales ». Ce projet pourrait apporter des données essentielles à la compréhension de l’impact de la maladie de Parkinson sur l’apprentissage moteur, et plus généralement sur les mécanismes en jeu dans certains troubles cognitifs liés à la pathologie.
- Anna Delamarre qui cherche à comprendre l’impact de la résistance à l’insuline sur la maladie de Parkinson et l’atrophie multisystématisée, dans l’équipe « Physiopathologies des syndromes parkinsoniens ». Grâce à ce projet, les chercheurs de l’équipe espèrent mieux comprendre l’impact de l’insulino-résistance sur les processus impliqués dans la dégradation neuronale, et ainsi ouvrir de nouvelles perspectives de recherche sur les pathologies qui y sont associées.